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letra de cannabis - caballero

[refrain : caballero & ysha] ×2
cannabis, elle m’endort sur le canapé, on est fous d’elle
mais elle nous fourre comme dans les films de c-n-l+
égaré par le thc
le cannabis me donne une vision décalée

[couplet 1 : caballero]
mental bras de fer quand je suis à jeun
elle me nique mais j’p-sse pas tout mon temps à geindre
roule un gramme de verte pour que j’déstresse
elle m’aide à écrire des textes
avant j’en étais amoureux, aujourd’hui je la déteste
elle vit avec moi et, fils, ça fait mal
de sourire que quand j’tire sur le spliff d’amnésia
si t’es dans l’vice, ne crois pas que t’y es seul
car ici mes cr-pules carburent à la new-york diesel
les pet-ts essayent et tombent dedans
fumant des tonnes de beuh et puis s’étonnent de vendre
j’ai le crâne def’, fume comme un cratère
crame les grammes d’herbe gr-sse
mais ne crois pas que ces cr-sses m’aident
écrase mes mégots dans l’cendrier sans me rendre compte
que mon avenir pue comme une poubelle sans trier
cous’, on aime les gousses et l’choco
qui donne des coups comme au mondial
la sale volée de djoko

[couplet 2 : ysha]
depuis l’berceau, on nous dis d’l’éviter
maintenant, quand un petch saute, ça nous fait léviter
c’est du rap de chambre parfumé au chanvre d’hollande
fais gaffe à ton cul sur l’retour en traversant la flandre
a base de carton, feuille, herbe et xxx
voilà l’fabuleux secret de conception de nos vaisseaux
les yeux rougissent, les gestes se ralentissent
quand le feu s’attise ce sont les neurones qui en pâtissent
yankee sierra hotel alpha, veut d’la sale xxx
sans quoi il déclenche un m-ssacre, j’fais un carnage
des poumons au cerveau, y’a qu’un pas
et, tout le monde peut transporterbouddha dans un paxon
malheureus-m-nt, elle me rend flemmard, les démarches xxx
et puis elle à tendance à confisquer ma mémoire
ma chambre devient un hammam surtout quand ça va pas
que ce soit xxx, salade, hasch’, fais toute sorte d’amalgame

[couplet 3 : caballero]
j’suis fan des ambiances fou rire avec la famille
parfumé à la fumée du blunt vanille
j’roule un bob comme marley, personne racket
mais l’stick faut qu’j’arrête, je l’esquive
mais j’ai l’impression qu’elle m’estime
t’es fou, je veux être def’ comme quand j’tire
sur un gros spliff ou un sale deux feuilles
j’rêve de caserne comme ysha avec quelques grammes
du coffee shop, on roule que des gros cigares

[couplet 4 : ysha]
chacun son plan, chacun son fournisseur de bon temps
mais bon sang, cette habitude me fait glairer en abondance
vers pour la verte que j’transforme en poussière
elle m’fait kiffer la terre amère et m’évapore dans les airs
elle m’fait perdre mon temps, ma santé et ma tune
j’lui dirai bon vent une fois que j’serai plus mature
en attendant, je l’adule, j’abuse tellement j’carbure
et tant qu’possible, j’r-t-rde l’échéance de ma cure

- caballero

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