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letra de classe - c-sen

[refrain]
je ne suis pas immature
ma jeunesse n’est pas morte
il y a du béton dans ma nature
je suis à paris, frappe à la porte
l’argent a une odeur
même sale elle n’est pas forte
je prends de la hauteur
vol au dessus d’un nid de cloportes
je ne suis pas immature
ma jeunesse n’est pas morte
il y a du parpaing dans ma nature
je pars de paris, je cours à la corde
l’argent a une odeur
même sale elle n’est pas forte
je prends de la hauteur
vol au dessus d’un nid de cloportes

[couplet 1]
je rafistole ma vie
mieux qu’une vieille caisse de cuba
de la verte du gras
de la fumée dans le tuba
personne ne connaît ma ville
mieux que ma paire de puma
ma plume se sent légère
mieux ma rime a pris du poids
le pouce le majeur ou les poings
ne jamais montrer du doigt
le monde point zéro
tu y crois ce que tu vois
tu vas tomber de haut
tu vas chuter du toit
tu crois que tu as le sang chaud
est ce que t’en as du froid?
dur dur de glacer le mien
il s’apparente à la vodka
le bédo et l’eau à la boca
la fame, je laisse p-sser le train
de ses injures de son venin
de sa sincérité d’avocat
ils sont partout comme la coca
mais je les sens venir de loin
la vérité je suis sur le chemin
avec mon jaune sourire serein
hier je suis né en chialant
je suis mort de rire demain
“un huit”, la ville m’a fait chanter
tous ses refrains que je retiens
c.sen à la bombe argenté
si je suis refait? non je suis repeint

[couplet 2]
je ne vise pas l’ auditeur
je t’écris plus comme à un pote
même si ça rentre par un speaker
et que ça doit ressortir par l’autre
les politiques sont des stickers
collés sur nos jambes de bois
sacré dix huit, son tout pet-t coeur
ses schlags qui te tendent le bras
te jettent l’oeil au milieu de dix fleurs
canette, cendres, kecra
mon réveil un plan cul crade
entre sirènes et marteaux piqueurs
hier j’ai reçu la vérité
alors je change de draps.
elle est moins belle la réalité
sans son tissu de mensonges
cette pet-te pute rend sombre
mais je vais m’y reprendre à deux fois
va falloir plus d’un vocodeur
pour que je change de voie
les hôtesses comme les dealers
discutent le bout de gras,
vendent de l’amour de soi
bicravent la mort le soir
moi? j’en ai marre de ça
je veux la mer le sable
bien sur qu’on manque de choix
en bas les réfugiés manquent de tout
de leurs chers et tendres, de toit
ils frissonnent, ils rentrent le cou
ils en ont rien foutre… de quoi?
tu choisis les bombes ou le froid?

[outro] (x3)
on ne s’aime pas on se pécho
le sachet de fleurs est livré
remets moi la même chose
mon carnet de vers est vidé
le coeur sur l’échafaud
même si la sueur est givrée
j’ai eu froid j’ai eu chaud
j’ai eu peur mais j’y vais

- c sen

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