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letra de winter is coming - bry (67 bastos)

[refrain] :

un passé sous scellé
un besoin de s’attacher
une envie de décrocher
et personne à qui parler
trop tard pour s’accrocher
le wagon décroché
mon passé saccagé
ouais l’espoir s’est envolé
[couplet 1] :

ça fait un temps qu’j’suis à la rue
mais ça y est l’hiver arrive
j’cours trouver un abri
avant d’être à la dérive
je m’endors sous des ruines
les clochers en guise d’réveil
pas question de m’les gelé
le froid m’tuerait dans mon sommеil
j’compte même plus les hеures de marche
pour espérer me réchauffer
tu sais pas comme je t’envie
toi qui détestes tes bottes fourrées
mon visage se met à geler
comme un noël dans une église
et là j’te parle même pas
des sentiments que tu déguises
entre les preuves que t’as à faire
ouais, crois-moi des coups t’en prends
entre la manche, la faim
les vols et le regard des gens
et j’espère un p’tit sourir
mais tu pourrais crever d’vant eux
toi tu connais la main verte
ben j’te jure que les miennes sont bleues
les idées noires sont dures
ça t’emmène proche du black-out
le moteur est à froid
à l’opposé des caisses d’burn-out
et t’as beau aimer la nuit
ouais t’as beau aimer la vie
mais quand y a plus d’espoir
là t’enclenches le mode survie
[pont] : rocky balboa (alain dorval)

quand l’heure est venu pour toi
de te prendre en main
d’affronté le monde
tu la fais !
et quelque part en cours de route
t’as changé, et je t’ai plus reconnu

[refrain] :

un présent qui se vrille
une vision négligée
de l’énergie gaspillée
à essayer de m’expliquer
à présent fatigué
j’me sens comme torturer
une putain de nostalgie
comme l’envie de renouer
x2

[couplet 2] :

encore un matin
sans voir à l’horizon
l’avenir est incertain
mène à la déraison
tu sais à force c’est dur
la cogite se met en route
comment s’en sortir
ouais au fond mec t’as des doutes
tu t’remets en question
fais de l’autodérision
tu regardes autour de toi
vois tout comme une punition
la guérison est longue
mais abandonner jamais
j’ai perdu des amis
ouais des gens que j’ai aimés
le social en prend un coup
bien pire que ceux de cassius clay
t’as beau être qui tu veux
la rue elle est musclée
et un jour t’y arrives
t’as la force de t’en sortir
tu t’remets à rêver
t’as l’envie de rebâtir
tu veux une vie meilleure
fais tout pour ne plus replonger
tu vois une deuxième chance
le passé est épongé
c’est de la ténacité
ouais qui coule dans mes veines
tu peux reprendre ton souffle
une bouffée d’oxygène
[pont] : rocky balboa (alain dorval)

je vais te dire un truc que tu sais déjà
le soleil, les arcs en ciel, c’est pas le monde !
y’a de vraies tempêtes
de lourdes épreuves aussi grand et fort que tu sois
la vie te mettra a genoux
et te laissera comme ça en permanence si tu la laisses faire
toi, moi, n’importe qui
personne ne frappe aussi fort que la vie
c’est pas d’être un bon cogneur qui compte
l’important c’est de se faire cogner
et d’aller quand même de l’avant

[refrain] :

un futur dégagé
un bonheur retrouvé
j’ai plus rien n’a prouvé
j’ai su me débrouiller
un futur dessiné
un avenir engagé
un présent clarifié
un passé enterré
x2

[pont :]

-instrumental

[refrain] :

un passé sous scellé
un besoin de s’attacher
une envie de décrocher
et personne à qui parler
trop tard pour s’accrocher
le wagon décroché
mon passé saccagé

ouais l’espoir s’est envolé
un présent qui se vrille
une vision négligée
de l’énergie gaspillée
à essayer de m’expliquer
à présent fatigué
j’me sens comme torturer
une putain de nostalgie
comme l’envie de renouer

un futur dégagé
un bonheur retrouvé
j’ai plus rien n’a prouvé
j’ai su me débrouiller
un futur dessiné
un avenir engagé
un présent clarifié
un passé enterré

- bry 67 bastos

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