letra de s.a.d (societies are defaulting) - bry (67 bastos)
[couplet 1] :
j’écris ces lignes
mes yeux se ferment
qu’est-ce que les hommes
ne feraient pas juste pour la fame
j’imagine un monde meilleur
pour que mes nuits soient plus belles
prenez moi ces politiques
jetez les tous à la poubelle
pas mieux l’un que l’autre
ces gens pеnsent qu’à leurs gueulеs
leurs egos, leurs collent au nez
c’est le reflet de leurs orgeuil
pour du sh-t tu prends dix piges
pour du viol t’en prendra deux
si tu tue t’en prendra six
mais si tu vole on te fou dans l’feu
elle est belle la société
donc j’me tape des insomnies
ils parlent de sécurités
mais j’crois qu’eux même n’ont pas compris
retenez-moi ou j’pars en couille
on est plus à un fou prêt
trop de personnes sont partis
j’crois que mon cœur est incomplet
incompris ça c’est sûr
t’as pillé ça s’est sus
aujourd’hui pour cinquante balles
y a des meufs qui cé-su
pendant que toi tu t’essuies
le front vu qu’t’as plein de dettes
va récolter des pièces
et donne les à bernadette
puis va manifester
et enfile ton gilet jaune
comme ça tu seras cibler
et attends que ton heure sonne
c’est un peu cru dit comme ça
mais c’est la triste réalité
pendant ce temps ton p’tit frère
té-ma l’actrice à la télé
plus d’pudeur en s’bas monde
les gos traînent le cul à l’air
pour ce système de merde
je lèves mon majeur en l’air
les smicards, les retraités
avec 1200 au max
vu comment vous les traités
y a de quoi rester furax
attention, pollution
réduisez la vitesse
la fumer sort de l’usine
n’abusez pas d’notre gentillesse
la paix dans le monde c’est dans nos rêves
en vérité attendent qu’on crève
si vous voulez vous battre
ne demandez pas la trêve
y a des p’tit pleins d’rêves
et d’autres en manque d’affection
pendant ce temps à la télé
ça parle juste de l’inflation
le peuple se lèvera
tôt ou tard
ça parle de vol, de tolard
mais font la même, tocards
[couplet 2] :
l’argent n’a pas d’odeur
l’amour n’a pas d’couleurs
le monde et sa grandeur
la haine et sa douleur
ils parlent, ils parlent
mais ce n’est qu’du baratin
ils nous prennent pour des cons
ouais c’est nous leur bar à timp
grosse force aux blm
l’intolérance me rend malade
ils font croire qu’il nous aime
et par derrière il nous balade
la rage je l’ai en moi
c’est ensemble que nous luttons
j’veux plus jamais voir un homme noir
la tête sur le béton
blanc de l’extérieur
mais mon cœur n’a pas d’couleur
ils veulent nous divisé
ils connaîtront la colère
au lieu de diriger
font preuve de dictature
tu peux le dire mon frère
tu peux le dire qu’ta peur
colonisateurs
niquez vos mères
le sang coule
et ça date pas d’hier
le monde est sans pitié
et tout ça en est la preuve
ils nous ont trop fait souffrir
pour demander une trêve
putain d’merde, faut qu’j’le dise
pour faire son biff c’est la merde
t’étonnes pas si c’est la crise
pendant s’temps ils nous la mettent
jeux d’acteurs, jeux d’actrice
on se croirait au cinéma
chacun pense s’qu’il veut
j’vais pas dire suivez moi
enfin de compte, si quand même
de ce monde, triste constat
ça m’étonnes plus d’voir des gens
se taper des crises d’angoisse
la vie est une lutte
ça très vite je l’ai compris
de toutes ces conneries
j’en ai l’cœur meurtri
présidents pu du cul
ici ou au states
leurs egos trop puissants
on a vu leur grosse tête
l’argent contrôle le monde
le monde contrôle les gens
mais les gens contrôlent plus rien
putain c’est affligeant
y a des p’tit pleins d’rêves
et d’autres en manque d’affection
pendant ce temps à la télé
ça parle juste de l’inflation
le peuple ce levera
tôt ou tard
ça parle de vol, de tolard
mais font la même, tocards
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