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letra de plaisance - billie brelok

couplet 1 :

t’es venu t’éclater comme une vague sur tes havaianas
t’étais grillé en flag, parait que tu cherchais montana
quel gros cartel de shlags, toi et ton bandana
comme lui j’parie qu’t’es plus qu’une blague dans toute la havana

t’as la confiance augmentée, tu fais ton choix dans la vitrine
tu dis qu’elles sont toutes caliente du mexique à l’argentine
joue pas ta santé
(???)

tu veux ta dose d’autochtones, t’en veux 10, t’en flashe 30
mais tu t’éloignеs trop de l’hôtel et t’as la gouttе sur la tempe
nan merci pour la discute, tu cherches la détente
tu les a vus les temples du quechua tu sais bien qu’c’est qu’une tente

tu veux la totale sous pergola, pervertir à coup de dollars
comme ils ont pris la oja de koca, la noix de cola
toi t’es là pour la playa, la fiesta, le téquila
c’est la loi de la tombola bon baisers de mon pugilat

refrain :

douleur intercostale laisse moi te froisser le décor
j’baise la carte postale et tout ses faux-raccords
dénaturons les figurants, tandis que des heures durant
tu cherches le fulgurant dans ce monde de figurants
c’est ton paris-dakar, de plaisances en frégates
le rêve en plein cauchemard, sur le trône de ton transat’
toi tu veux le fulgurant dans ce monde de figurants
toi tu veux le fulgurant dans ce monde de figurants

couplet 2 :
loin de la côte, anda mal, lait de coco à quolibet
speed boat, on se pavane, pieds dans l’eau, équipés
on remonte, on resaute, la locale est épicée
j’gratte la causette au pilote et d’un coup l’ambiance a rippé :

il m’explique qu’il fait son bif, qu’il faut bien nourrir la mif
mais que pousse-pousse à pharang c’est pas son rêve d’enfant
ça sent le relent, ça pue la rediff
lui c’est juste faut qu’il s’arrange, il s’est fait douiller tellement salement

le savoir-faire de pêcheur de ses pères, hérité en ossature
on lui fait courber l’échine, et on est venus casser la chaîne
on lui a volé sa mère et puis ses températures :
c’est bien la preuve que l’eau sature et que même les coraux comprennent

il sait déjà que ça durera pas. et après çà, il fera quoi ?
il sait pas, il verra bien c’qu’on lui dira
c’est à peine s’il arrive à rire, parce que tout ce charivari
comme tout bon club rotary, c’est manu militari
refrain :

c’est ton paris-dakar, de plaisances en frégates
le rêve en plein cauchemar, sur le trône de ton transat’
toi tu veux le fulgurant dans ce monde de figurants
toi tu veux le fulgurant dans ce monde de figurants

pont :

c’est à l’est les indes
à l’ouest les indiens :
qu’est-ce que ce monde est simple !
je vais pas te faire un dessin

couplet 3 :
le ciel peut s’effondrer mille fois, toi tu repars pas de là
sans ton selfie favela, ton chapeau de paille et ton vuvuzela
ta boule à neige et ta sucette à l’insecte
puis c’gosse tellement mignon qu’t’aimerais l’avoir en porte-clés
j’tentends déjà raconter tes légendes suspectes : maracas, coup de djembé que fond de reggae de béké
tu commandes tes vacances comme chez “pizza pineau”
ça finira encore en magnet’ aimanté sur le frigo
tu t’es fait tatouer sur la fesse les quatre point cardinaux
je te revois danser tout l’été sur “clandestino”
t’es plain de refrains certains, t’as ton petit standing hautain
qui dit : “nan casa c’est bien ce serait bien sans les marocains”
ici personne te connaît, tu te permets, tu fais nimp’
tu t’demande même si pour pour un billet là qui t’ferais tainp
refrain :

outro :

dans le reflet d’la vitre de l’autocar
j’aperçois ton regard
mais dis moi toi
est-ce qu’on s’est pas déjà croisé dans le miroir?

c’est à l’est les indes
à l’ouest les indiens :
qu’est-ce que ce monde est simple !
je vais pas te faire un dessin

- billie brelok

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