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letra de je suis ce que je suis - bilel

[intro : fababy]
ok, ok, f.a.b

[couplet 1 : fababy]
j’suis c’que j’suis, là j’vais t’en parler
vaut mieux être schizophrène qu’être mal accompagné
j’vais t’dire la vérité, la vie c’est trop speed
dans ma tête une ch-sse à l’homme, car là j’deviens c’que j’fuis
confiance en personne, j’crois qu’c’est ça l’blème
tellement paranoïaque, des fois j’parle sur moi-même
les mecs sympathiques, moi j’les trouve louches
et les torturés du cerveau font des sons lourds
comme un jeu d’poker des fois on parle, on relance tout
on roule, on tourne, quand on joue trop nos rôles on s’tue
rap hardcore à mort, j’crois qu’c’est ça qui m’inspire
j’écris un 16 à la gare, j’-ssume mon train d’vie
j’suis c’que j’suis, en bas des blocs j’suis postiché
les keufs nous prennent en photos, la juge a trop d’clichés
pendant les marches silencieuses, y’a qu’les morts qui chuchotent
personne porte les cadavres c’est les cercueils qui s’y collent

[refrain: bilel & fababy]
les murs ont des oreilles, t’entends parler d’nous
c’est mieux de vivre debout que d’crever à genoux
ignorés par les anges, braqués par les jnoun
on veut qu’les temps changent mais c’est peut-être nous
les murs ont des oreilles, t’entends parler d’nous
c’est mieux de vivre debout que d’crever à genoux
ignorés par les anges, braqués par les jnoun
on veut qu’les temps changent mais c’est peut-être nous

[couplet 2: bilel]
j’suis c’que j’suis, sois avec ou contre moi
sache que le poids d’une plume peut cause un contrepoids
l’écriture est amère vu qu’on pleure lors d’un combat
rafale de punchlines car quand on saigne on n’compte pas
noyé dans les soucis là, j’peux t’dire que j’bois la t-sse
j’veux pas d’un frère hypocrite, j’préfère un soeur qui se voile la face
aime moi pour c’que j’suis, r’garde pas c’qu’il y a autour
c’est éphémère, j’vais crever, j’finirai seul au fond d’un trou
j’vois l’mal partout, parano ou schizophrénie
suffit d’un r’gard de travers pour que j’ferme pas l’oeil de la nuit
stress et décéption c’est c’que t’offre souvent la rue
j’ai vu l’amitié faire l’trottoir sur le boulevard des vendus
y a des frères qui font l’rappel, j’parle pas d’téléphone
la vie n’tient qu’à un fil, regarde les suicidés d’france telecom
pet-t j’pleure mes erreurs, j’suis pas un exemple
j’me sens comme ce paraplégique qu’essaye de remonter la pente

[couplet 3 : bilel & fababy]
j’reste le même, à l’aise ou au bord du gouffre
sur nos joues il pleut des cordes, une vie à s’les foutre autour du cou
si on veut nourrir le monde se sera une histoire sans fin
y’a pas d’auto-critique devant un miroir sans teint
j’suis c’que j’suis, j’sais qu’la mort m’attend
pour sauver sa peau vaut mieux un glock qu’un dermato, baby
à nager dans mes remords, j’finis pas m’noyer
j’ai côtoyé des chiens j’ai fini par aboyer, lel-bi

paroles rédigées et expliquées par la communauté rapg*nius france

- bilel

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