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letra de tout ça - bigy

[refrain]
j’ai marché seul dans le noir
en attendant de voir le bout du tunnel
voyant les larmes de maman
je purgeais ma force dans ses prunelles
ils m’ont dit : “fréro, lâche le rap ça payera pas tes fins de mois”
mais malgré tout ça, moi j’ai toujours cru en moi
j’essaie de faire face à tout ça (4x)

[couplet 1]
je suis jamais sale, enculé
je traine avec bigy
j’étais tout en bas, maintenant comme ma fumée
je m’envole vers le sommet
c’est l’anarch’ au quartier
c’est pour ça qu’on m’appelle kadhafi
quand tu traversera le pont de l’enfer
tu verra que ta vie ne tient qu’à un fil
elle est toute mignonne mais
quand je la baise, elle est complètement possédée
yeux rouges, on a pas encore dormi
on a khala toute la noche
je veux des billets violets
je me contente peu de ce que j’ai à manger
aujourd’hui tout me sourit
j’espère juste que dieu ne m’a pas délaissé
toujours seul dans ma bulle
en vrai j’attend juste que la mort m’escorte
je suis en range rover
j’accélère, j’t’écrase, non j’ai pas vu de stop
faut que je bicrave beaucoup plus
vous n’imaginez même pas tout ce qu’on a en stock
je suis ta pire maladie mais en même temps je suis ton meilleur antidote
je marche seul dans le noir
je construit mon empire avec des mots
hier je nageais dans la mer, rebeu
demain je contrôlerai le paquebot
où j’habite y’a que les gardiens de buts
qui peuvent espérer de se faire sauver par leur poteaux
on en serait pas là si j’avais pas porté mes couilles

[couplet 2]
on veux pété le million
on s’en bat les couilles du reste
ils s’enculent entre frères pour de l’oseille
moi j’appelle ça de l’inceste
si tu parle en quati et la vitesse
plus je dégage des kilos, plus je m’engraisse
trop de poules blanches dans ma ville
bien sur qu’il faut que ça cesse
j’vais briller mais j’oublie pas que même le soleil s’éteindra
ils font tous de la grosse merde
je suis venu, je vais les vehla
je rappe du nord au sud de l’est à l’ouest, pour tous les frères au card-pla
personne n’a cru en nous
mais si dieu le veut, on n’y arrivera
ramener moi plus d’oseille
ramener moi plus d’oseille
que j’arrête toute cette merde
je n’ai plus rien à espérer de la vie à part le pardon du ciel
je m’attache pas, je suis convaincu que toutes les femmes sont cruelles
l’amour égorgé dans une ruelle
pour moi faire du biff, c’est l’essentiel

[outro]
j’ai marché seul dans le noir
en attendant de voir le bout du tunnel
voyant les larmes de maman
je purgeais ma force dans ses prunelles
ils m’ont dit : “fréro, lâche le rap ça payera pas tes fins de mois”
mais malgré tout ça, moi j’ai toujours cru en moi
j’essaie de faire face à tout ça

- bigy

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