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letra de eros & thanatos - bienveillance

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(mainmorte)

c’est pas une bouche, mais un cercueil, un bouge dans l’quel tu t’es enfourné ;
les voyants au rouge, les deux mains sur ton vouge dans l’quel tu t’es fourvoyé
fer de lance chauffé à blanc, vermillon comme le sang, des sirènes ou du cygne t’as eu le droit à ton chant
élevé au giron de chiron, l’estomac dans les talons, la dalle d’aller au charbon
de troie t’étais le fleuron, cupidon n’a dégainé que sa faucille
fossoyeur au talent d’achille, excavateur d’amazones juste bon à user sa drille

tu t’retrouves à manier la pelle
plutôt qu’à en rouler, des mécaniques, t’as coulé ta bielle
pas de dentelles, pas d’autel, juste hadès pour tenir la chandelle
un duel en guise d’étincelle

le priape mis en linceul souille sa nécropole
la mentule mise sous suaire batifole
la pet-te mort fixée au formol
les thanato réclament la camisole

l’exhumeur h-llénique érige le lingam tombal
en cette crypte la carline est plus maquerelle que vestale
fardée comme arielle dombasle

pioche ensevelie, sarcophage empourpré
ostium vers l’au-delà, tombeau tap-ssé
caveau carmin, mausolée saccagé
stèle turgescente, hypogée déflorée

râles et oraisons unis dans l’effort
ton désir: l’épitaphe gravé à même ton corps

[chorus]

au stupre mis en bière
la dépouille mise en cloque

(deelay)

savant lessivé je n’crois qu’en mes idées, j’ai créé des monstres et des nombres d’épidémies
en fait l’amour et les fils sont mes pires ennemis
ils croient en moi juste car un jour j’ai pris des risques

donné vie a des succubes et des démons, surtout ne dîtes pas mon prénom
ils marchent dans mon ombre et c’est très con
c’est l’amour du père face a la raison

très haut dans un préau, moi j’ai baisé terre mère
créer un fléau ils dansent en ternaire, c’est beau ils m’appellent l’éternel

(straw hair)

j’me sens faible (p-sse-moi une poche de sang)
mais royal comme un aigle
quand on fait l’amour dans les règles
de l’art de tirer la couverture à
soixante décennies, la mort m’en apprend encore sur la vie
d’brian dans la cuisine
s’fait une infu d’cyprine et l’instru dégouline

renaud est morte mais renaud respire encore, pire encore c’est un vampire
quel coup du sort, ça s’trouve c’est mon creathor
et à traverser la rue sans r’garder j’finirai ptêtre à la morgue
en attendant j’joue de l’orgue, comme un barbare, j’ris et renvoie avec brio les remords dans les cordes

des triolets triés au volet c’est ça que tu veux ?
bois ta pinte de lait, j’fais des quintolets si j’veux
quoi ? tu t’sens rabaissé ? tu t’laisses impressionner par un qui sait compter…
arrête de pigner, va plutôt taffer à guérir ta blessure de rejet !

j’ai le goût de l’effort dans le fond de la poche
j’ai l’odeur de sa fleure dans le fond de la gorge
j’ai 3 balles et 2 chèques en blanc
j’arrose à bout portant
t’inquiète pas j’tire à blanc. nan !

depuis que j’ai touché ce cadavre, j’suis plus le même…
j’ai vu qu’rien ne se p-sse quand la vie s’achève…
la mort est b-n-le, le monde, ses problèmes…
je vous ai tous vu enterrer vos rêves…
j’ai plus envie d’faire des efforts, j’ai hâte de rencontrer la mort
pour lui dire comme je vous abhorre

j’veux plus vivre mais j’peux pas mourir

letras aleatórias

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