letra de humus - beurzh
la terre nourrit la terre, je nourris les astres
le sang arrive au cœur par tout les chemins :
la vie ignore les cadastres
si l’oxygène ne s’y arrête pas
alors c’est qu’on ne doit pas s’arrêter
la fin c’est le commencement, je ne meurs jamais
poussière d’humus, pèlerin de l’éternité
paysans milliardaires, plantent des champs d’humain : culture de masse
quand se réduit la graine de la raison, la chaire gonfle et l’argent s’amasse
quel est ton arbre ?
nous sommes les fruits de nos branches…
fuis tes racines, si vers le bas elles t’emmènent
fuis, envole toi quand le vent danse !
distance le temps du cadran, si peu précis sur le feu céleste
le monde appartient à ceux qui se lèvent quand le feu se lève, quand le feu s’élève
quel est ton sabre ?
nous sommes guerrier du “fini” ou de “l’infini”
choisis bien sous quelles bannières tu va mener, ou, tes biens, ou, ta vie !
humus !
immortel, je suis
humus !
humus !
im-mor-tel, je suis
humus !
être plus bas que terre, c’est être au plus haut de soi, de sa vérité
face aux reflets de tes masques, fait preuve d’une grande sévérité
l’esp-ce avance avec célérité, renie la célébrité
du néant brisé, nous sommes les hérités, la renaissance faut la mériter
on sème ce qu’on récolte
vice et versa
si le fluide pur, des cimes, coule vers l’amer béton
faut pas verser vers ça
a la lumière perçante, des versets précis…
j’apprécie quand, hostile aux hommes, sont les versants
ignorant, nous sommes…
de l’arbre aux milles reliefs, nous ne retirons qu’un “recto verso”…
ta vie, tu la dois à qui ?
est-ce un acquis de l’inné ? qui pourrait donc le deviner ?
qui connait l’après-vie ? puis est-ce la vraie vie ?
l’ivresse trouble-elle nos destinées ?
on plane tous, bah oui !
tout est volatile :
le pollen, les saisons, les mémoires
les paroles, les vapeurs de l’astre solaire…
on attend les pluies de feu
entrevois une mort nouvelle à chaque fatigue
le domaine des dieux ne serait pas une finalité
mais une transition vers un nouveau “je” –
“je” – “je” – à l’infini
l’insignifiance d’aujourd’hui
sera peut être l’essentiel de demain
de jour comme de nuit
humus humain, fulmine vers cumulus
depuis des l-stres
ill-stre icare du temps, diffuse
ses souvenirs ailés comme vol d’horus
tout se lie, comme les signes, tout se lit
tout le lie, le bien, le mal
certainement que tout se lie
au delà de lourdes lignes…
oui, lourdes lignes, insignifiantes
quand la chaire, à la terre, se lie
inexorablement tout se lie
tous s’enfuient, mais rien ne fuit…
immortel, je suis
humus !
immortel, je suis humus !
humus !
im-mor-tel, je suis-
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