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letra de bataille - bêta (fra)

[paroles de “bataille”]

[couplet 1]
projet vif, instinct animal (ouh, ouh)
bullet-rimes dans les amygdales, mes flows ils inhalent (fort)
qui rigole encore ? (qui, qui ?)
la salle devient calme
les faux deviennent pâles
et les gows sourient mal (devil)
j’reviens plus fort, mental de t-800 (future)
charbon créatif, j’arrive bien sec et massif
les corbeaux ont eu tort, lâches comme le vatican (ouais)
j’prends l’air évasif, sous liqueurs récréatives
faut que r’garder ma route, que casser ses courbes (speeder)
que cramer la poudre, qu’écraser les fourbes (tchiou, tchiou)
dynamite dans la tête, j’ai moins d’biff que d’questions (moins)
j’me répands comme aztèques, sens la décompression
j’ouvre le game au tesson (fouya), j’le vérifie (deep)
j’balance deux-trois phases et comme harry j’les pétrifie
j’me dis : que faire ici ? (hein), j’ai le cœur dans la tête
quelques peurs se répètent, mais j’édifie
[refrain]
j’bataille
j’y mets mon âme et j’y mets ma maille
loin des lumières, la nuit on travaille
face à nos failles, jamais on cavale (davaï, davaï)
j’bataille
j’y mets mon âme et j’y mets ma maille
loin des lumières, la nuit on travaille
face à nos failles, jamais on cavale (davaï, davaï)

[couplet 2]
des rêves dans la balance (que la déter)
j’ai quadrillé ma vie, j’ai aiguisé ma lance (en chasse)
tema les hématies, deux potos qui calanchent (francky bernie)
mes larmes sous le tapis, j’avance comme avalanche
j’sus à paname, au cœur d’la city, dans les ombres
j’vois ces bâtards, qui restent en vil-ci, (fictif) quand y bombent
en supercar dans leur ganache, 3 étoiles, barrage (fort)
j’ai l’air hagard, mais tout est précis, j’vais les fondre (j’domine)
le cerveau dans l’chronomètre, (jamais j’arrête)
pleine balle en navette, que des projets deep
j’sus pas dans ta fête, pas de grosses équipes
j’sus karim dans la zone, le sang-froid, le génie
ma crinière dans la faune, peut froisser les ennemis (ish)
sur un fil, comme max et lewis, auto-bagarre
j’les dessoude, nique leurs élitistes (nique, nique) j’grossis ma part
ils s’contenteraient d’la moitié de c’que j’ai (c’est que la coupe)
y a pas trois ans je rêvais de c’que j’fais (j’sus dans la boucle)
j’sors de l’eau comme un kaiju, (monster) pas raichu
2-22 sur le compteur, j’m’arrête pas, y m’shootent (piou, piou)
ils sont prévisibles, comme des cris d’singes en italie (salopes)
froid et gore comme vitali (knock-out)
j’peaufine chaque track, j’maîtrise chaque tacle, comme nesta (ouf)
j’leur envoie un 24, j’ai tout d’un pro (c’est pas un 16)
j’prends mon packetage, tous ces jaffar, m’connaissent pas (non, non)
ils ont déjà l’cul chaud, c’est que l’intro (doble uno)
[refrain]
j’bataille
j’y mets mon âme et j’y mets ma maille
loin des lumières, la nuit on travaille
face à nos failles, jamais on cavale (davaï, davaï)
j’bataille
j’y mets mon âme et j’y mets ma maille
loin des lumières, la nuit on travaille
face à nos failles, jamais on cavale (davaï, davaï)

- beta fra

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