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letra de 5h am - beryway

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[couplet 1]
mon âme crie, épris
je ne veux qu’une princesse ;
le soir je prie et je brille j’écris dans ma chambre un seize
les rêves se brisent, j’adore la brise mais les embruns cessent ;
tout est gris tu n’es plus aigri quand les emprunts cessent

5h du matin t’as des tendances depressives
tout çela m’atteint alors autant que t’apprécis
après si t’aime l’imprécis, dis toi que mon doute est tien ;
t’abaisse pas tel un indecis tandis que le monde est teint

je me fais la male en prime, le mal a pris que les mal-appris, la melar brille, le malin prie ;
tema le prix maman le prive, son gosse tema la vitrine, le vide rit
faut qu’il évite vitry, il a la vie triste
moi l’envie d’rimes

t’es un collabo, j’élabore que dans mon labo ;
mais la pauvre je la borde
elle a beau n’être que belle et terrible
je l’ai dans la peau et l’aborde
elle apporte la poésie capable de faire naître l’appel des rimes

au fond on meurt deux fois, la seconde fois par l’oubli ;
enfin j’ai peur d’ oublier, d’tout plier ou pire :
grimper sans cesse uniquement pour voir la mort au sommet
les grand pères disparaissent et il n’y a que les larmes qui sommeillent

[pont]
l’amour rend aveugle
t’as fait tant d’aveux
mais rien ne peut egaler la haine de la veuve
(but i’m here b-tch)

[couplet 2]
ah je m’égare là
mais mes scarlas tirent quelques lattes ;
prenez garde à la lune écarlate
car mes gars par mégarde m’égalent
sale quart d’heure !
j’garde la tête froide
regarde, fume, écarte la teille

tel un miroir, je réfléchis sans m’en l-sser ;
dans sa ligne de mire, oim
je la sens m’enlacer

on s’attarde sur trop de détails
des tas de dames se perdent dans les dédales
tandis que le diable détaille

et les rêves détalent dans les plaines de la ville
remplie des daleux qui sèment des peines dans la vie

enfin tu t’es déjà demandé : une fois mort que seras tu ?
alors je me dis qu’au fond pour te guider il te restera dieu
le reste est radieux, mais ta colère laisse des ratures ;
malgré l’orage je te dis qu’on aura la terre à deux ;

le suicide est la force de ceux qui n’en ont plus
c’est l’espoir de ceux qui ne croient plus
c’est le courage des vaincus

letras aleatórias

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