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letra de ton âme - ben plg

[refrain]
j’défais pas mes valises, j’pose pas mes souvenirs
j’attends pas d’me croire arrivé pour arrêter d’courir
j’raconte mes histoires, ça les fait sourire
ça les fait rêver, moi ça m’fait juste peur qu’ça nous fasse souffrir
regarde-nous dans les yeux, y parlent mieux qu’nos visages
ici, on t’allume juste pour écouter ton âme
j’défais pas mes valises, j’pose pas mes souvenirs
j’attends pas d’me croire arrivé pour arrêter d’courir
j’raconte mes histoires, ça les fait sourire
ça les fait rêver, moi ça m’fait juste peur qu’ça nous fasse souffrir
regarde-nous dans les yeux, y parlent mieux qu’nos visages
ici, on t’allume juste pour écouter ton âme

[couplet 1]
j’ai vu trop d’rappeurs morts, noyés dans la frustration
j’fais des sacrifices j’y pense même plus, j’me convaincs qu’j’suis en mission
j’suis dans le brouillard, j’dessine des brouillons
la vie est brutale, elle met des middles, elle vise le menton
j’essaye d’pleurer j’y arrive pas, l’jour où j’comprendrai j’irai p’têtre mieux
un jour on sera peut-être vieux, j’me demande où j’en serai
j’vois grandir les enfants des autres et je me demande si j’en fais
j’fais rouler la laguna des heures sans savoir où j’vais
mental de hustler, pour pas faire que d’pourrir de la tombe au linceul
pour pas faire que d’courir pour sauver des meubles
dont on connait qu’des légendes racontées par les vieux
que des singles dans le gmail, que des romans dans mon phone
j’m’arrache pour oublier l’temps ou j’cachais des repas dans mon froc

[pont]
enfant d’la france du milieu
qui connait trop l’goût du lidl
motivé qu’par la peur du vide
finit fermé comme la tête du videur

[couplet 2]
j’cours vers la ligne, j’laisse des points d’vie sur la route
j’vois mieux sans trop d’lumière, j’reste avec mes frères près du sol
j’cours vers l’horizon. j’laisse des points d’vie sur la route
j’vois mieux sans trop d’lumière, j’monte avec mes frères près du soleil
maintenant c’est fini mon nom sur des pv, mon blaze sur des affiches
j’me rapproche du pécule, j’dois passer les check-points comme dans need for speed
j’mets ma vie sur logic, mes tripes dans la cabine
j’prends des pauses avec mes p’tits reufs pour construire des cabanes
j’me parle tout seul dans la rue, un pote me croise me d’mande ce que j’ai bu
moi j’ai rien bu, j’veux comprendre c’que j’ai vu du coup j’me parle seul dans la rue
parfois j’m’endors sur des barrières, j’vois d’la couleur sur les trottoirs
souvent du gris dans le ciel, un peu trop d’rouge dans nos regards

enfant d’la france du milieu
qui connait trop l’gout du lidl
motivé qu’par la peur du vide
finit fermé comme la tête du videur

- ben plg

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