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letra de potentiel - ben plg

[paroles de “potentiel”]

[couplet 1]
j’sais pas quoi répondre à tes questions
si j’parle, j’te blesse et sans un mot, t’inventes les réponses (réponses)
toujours du silence dans la maison, j’parle avec la fumée pendant qu’les ombres embrassent le plafond
on perd des proches, on r’trouve la raison (ouais)
des anciens rêves collés au frigidaire (normal)
laisse-moi six mois qu’j’oublie ton odeur
qu’j’pr-nonce ton prénom comme un privilège (ouais)
les yeux qui collent, quand les oiseaux s’réveillent
on rentre avec le premier métro, les travailleurs à la chaîne
on s’endormait dans la rame donc on s’réveillait dans la réserve
avec le même frisson que quand on s’perdait dans la forêt
au fond, c’est comme qu’on s’promène
et toi, tu t’rappelles encore le fond d’nos promesses ? celles faites sous l’soleil
tellement grandi dans l’noir que tant qu’y aura d’la lumière, j’veux plus jamais fermer les paupières
c’est toujours l’bordel
on a appris l’amour dans les magazines (les magazines)
tous les vendredis, fallait faire sa valise
découvert la peur dans les courriers d’la ville
tu sais quand tu vas partir, jamais quand tu vas revenir, ah ouais
mes paumes s’effritent, les doigts, les murs jaunissent, on a pleuré à la naissance et pour zidane en 2006 (en 2006)
[pré-refrain]
y a qu’un miroir derrière mes paupières
et d’puis qu’j’ai voyagé, j’dis qu’y a que d’l’or derrière les frontières (ah ouais)

[refrain]
j’sais qu’c’est pas vrai mais va voir quand même (ah ouais)
près d’arcelor, y a du soufre dans l’air (ah ouais)
donc même les mouettes ont du plomb dans l’aile (dans l’aile)
il suffit pas d’avoir du potentiel (ah, ah)
j’sais qu’c’est pas vrai mais va voir quand même
près d’arcelor, y a du soufre dans l’air (ah ah)
donc même les mouettes ont du plomb dans l’aile (ouais)
il suffit pas d’avoir du potentiel

[couplet 2]
c’est un sourire, c’est pas une cicatrice (ouais)
donc tu peux accepter qu’l’amour, c’est pas d’la psychiatrie
café plein d’eau qui traverse le corps, personne qui rabaisse le store
huit heures, y a plus qu’de palmas qui rêve encore
en mode veille dans les transports en commun (dans l’bus)
au call center avec le cerveau dans l’coma
j’veux plus mettre mes rêves en sourdine, j’vais crier à être sourd pour finir classique come les sardines
clio monte dans les tours
on s’parle plus comme avant, amitiés d’plus d’quinze piges donc y a des cœurs qui changent
ton pote, il a trop bu, il a les couilles qui chantent
laisse-le faire guignolo, y a sûrement un truc qui l’dérange dans l’fond
un truc qui l’rend fou, une pression qui l’enfonce
et l’but, c’est d’la trouver, d’la sortir de son ventre et d’la trouer
d’la jeter très très loin jusque derrière les bouées la mer
il disait : “plus rien perdre, on d’jà beaucoup trop gagné mais y a toujours l’goût amer” (goût amer)
[pré-refrain]
y a qu’un miroir derrière mes paupières
et d’puis qu’j’ai voyagé, j’dis qu’y a que d’l’or derrière les frontières

- ben plg

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