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letra de né pour briller - ben plg

né pour briller lyrics
[couplet 1]
j’ai grandi à l’époque des paninis, des trous dans les tacchinis
où même le toxico du tieks sait faire des gestes techniques
leur nez dans la sess, mon cul dans un clic-clac
les grands m’disaient qu’j’aurai son kwer contre un big mac, hé
mais j’ai vite capté, ici c’est chacun pour sa p’tite gueule, la rancœur a la dégaine de vic mackey
elle t’met des grandes paluches, ici c’est grandes phrases et grandes gestu’
on r’trouve vite ta p’tite guеule dans le talus
toi, t’as pas la flemmе non vas-y lève-toi vite si tu veux pas voir les p’tits faire c’que t’imaginais réussir, ouais
né pour briller, ou pour finir frustré
j’suis pas venu m’faire l-strer, ni pour vriller

[couplet 2]
allez, j’sors dehors sans but, j’m’achète un paquet de 25
un flash de sky, j’marche, phrénétiquement j’le bute
donc phrénétiquement j’me tue, et en même temps j’me ruine
ma carte bleue fait du suspens, mon compte en banque fait pas d’surprise
j’shoote dans les papiers qui squattent sur le sol
j’commence à être bourré, j’me demande si j’parlais plus fort est-ce qu’il fermerait sa gueule, hé
lui il fait chier à pas m’parler, j’sais qu’il va mal, j’sais qu’c’est pas normal d’s’enfiler des cachets
c’est moi l’rappeur, c’est moi qui parle, c’est moi qu’on écoute, ouais
mais toi tes peurs, et toi tes doutes
qui les nettoient et qui les éprouvent, frère ?
j’suis déjà à 12 clopes, j’ai béton la moitié du flash
un vieux mendie, j’fouille un manteau qui m’a coûté la moitié du mois
au fait, j’suis pas un putain d’rappeur moi ?
j’ai 30 ans et j’ai tout mis dans la musique, ça fait pas d’moi un putain de rappeur ça ?
j’effrite mes regrets dans ma paume gauche
renifle, técla un bout d’clope, une autre dose
j’allume j’inspire et j’passe à autre chose
(j’allume j’inspire et j’passe à autre chose)
j’allume j’inspire et j’passe à autre chose
une autre cause comme toutes les autres qui vont m’trouer la tête
j’réécoute mes morceaux j’entends le son qu’d’une seule oreillette
j’suis pété dans la ville, gros
j’commence un couplet qui dit “on les baise”
on sais pas qui c’est “on” mais on les baise quand même
j’écoute “salif – prolongations”, j’ai des frissons à chaque phase, à chaque basse, à chaque couplet, j’backe tout comme à chaque fois
un gyrophare, encore une histoire fantastique, qu’on racontera aux zones sociales, autour du café tiède dans l’goblet en plastique
j’suis trop bourré pour être lucide pas assez amnésique pour être libre
demain j’ai rendez-vous à l’intérim et puis chez sony
faites-moi réussir que j’m’esquive
mets une patate dans l’mur pour entendre la mélodie des briques de ness… beal
[couplet 3]
j’ai grandi à l’époque des paninis, des coup d’shlass dans les tacchinis
papa m’reniera jamais parce que j’suis pas une poucave, ça s’arrête ici
(veuillez quitter la rame s’il vous plaît)
fils de métèques comme moustaki
paire de tn on ride la ville
j’veux ma ce-pla en classe affaire, ils vont marquer “plg” en haut de l’affiche
pour l’instant mon billet a pas l’air d’accord
de m’quitter contre un shooter poliakov
j’aimerais bien lui donner mon cœur, mais bon
les copains et maman d’abord
t’façon en vrai on est jamais d’accord
né pour briller comme le chico en plomb d’papy
j’fais genre j’suis pas touché mais l’cœur est fondant comme le gigot au four d’mamie
allez, et puis j’aime trop l’premier tro-mé
celui dans lequel j’pose des questions qui reviennent en boucle comme premier trauma
né pour briller

- ben plg

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