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letra de les éboueurs & les oiseaux - ben plg

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[couplet 1]
trop d’doutes dans la tête
donc j’ride dans la city
un teh dans la veste, plus d’jours à perdre, faut qu’on en finisse
faut qu’on embellisse le moment d’après (le moment d’après)
faut qu’on le saisisse
le tableau est plein d’schémas complexes, faut qu’on éclaircisse
faut qu’on apprenne à vivre ensemble, félix n’est pas sortie d’ses cendres
j’essaie d’faire pousser des miraclеs sous l’soleil blanc du mois d’décembre
j’écris, j’еfface et j’recommence
j’essaie, j’me loupe et j’réenclenche
quand j’réussis j’fais pas la fête, j’gagne en espoir et j’recommence
et on calcule même plus la chance nous, on fait avec
on s’en bat grave les couilles des paramètres, on joue avec
on monte au charbon sans les mains nous, on prie après
la pluie tombe sur nous comme le destin, on brille avec
enfant des ghettos modernes, un école, un city-stade, un leaderprice, khlass
c’que tu m’dois tu m’le rends, c’plus simple que karl marx
j’travaille pour sauver les étoiles qui percent les nuages
que danse la pluie, que chantent les orages
le blanc d’ton âme dans l’blanc d’mes yeux (dans l’blanc d’mes yeux)
depuis qu’grandir c’est douloureux (c’est pas facile)
gagner c’est bien, apprendre c’est mieux (ouais, c’est c’que j’essaie de faire)

[refrain]
j’attends qu’les étoiles s’alignent, j’attends qu’la cloche sonne
j’tape de plus en plus fort sur le micro, j’attends qu’la porte s’ouvre
j’entends qu’un bruit sourd qui résonne dans la ville
les éboueurs se lèvent avant les oiseaux pour effacer la nuit
[couplet 2]
(ah bah ouais)
bon qu’à raconter des histoires qui finissent pas
et l’chien d’la brb c’est pas falkor, il aime pas les p’tits minables
les p’tits minables, c’est toi c’est moi, survêt’ de foot en haut du toit
en train d’rejouer les finales mais les finales ça s’rejoue pas
s’amputer d’un ami c’est comme s’amputer d’un bras
tout en haut d’la montagne, la vue sera belle même si elle sera sans toi
c’est qu’une histoire de choix mais j’peux pas t’en vouloir de partir
même si au fond de mes rêves t’es dans la tchop et tu m’parles d’avenir

j’suis de ton avis, mais on va râler tous les deux parce qu’on se sentira vivre
un fusil dans la voix juste pour se sentir agir
on a l’seum, on sait pas contre qui
on marche pas, on sait que courir
et l’soleil se lèvera toujours plus tôt, c’est
jamais avant les éboueurs, avant les oiseaux

letras aleatórias

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