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letra de inspiration - bazoo

[refrain]
ici le silence est d’or, on a l’calumet, pas d’allumettes
f-ck la queue d’la caf, c’était soit la drogue, soit l’quinté
un jour j’reprends le sport, un jour je reprends la fumette
un jour j’reprends le taf, un jour je reprends le rinté
j’remercie ma vie d’merde pour l’inspiration
des billets par citernes, c’est mon aspiration
j’me torche avec du bhl, et j’lis du pq
f-ck le déodorant, mon rap transpire le vécu

[couplet 1]
j’ai su rester fort, chevalier d’l’asphalte, j’suis adoubé
les profs m’ont dit d’redoubler d’efforts, j’ai redoublé
transaction rapide, une main sur la plaquette, une sur le volant
honte à moi, j’ai -ssisté à des rackets en rigolant
t’es pas mon reuf, j’t’appelle, devant une paire de fesses t’hésites
j’ai peur d’aimer, à cause du syndrome de gwen stacy
à mes gavas, on accepte que les braves
des gigots sur les bravas, tes chicots sur les gravats
ressens ma rage, écoute-la, dans l’équipe que des baisés du crâne
on aurait foutu la merde, même à poudlard
les p’t-ts bouffons ont découvert le rap y a deux s’maines
p-sse le micro, que j’aborde les sujets dont peu s’mêlent
t’as la grosse tête, des p’t-tes boules, moi j’suis un gars libre
j’peux marcher tranquille dans la street, sans calibre et sans pitbull
ça irrite, le poids des mots, ça on l’sait déjà, mais
ceux qui critiquent les choix des autres sont ceux qui n’en font jamais

[refrain]

[couplet 2]
cruelle mélodie, cruels thèmes, tellement d’alias
plus elle est grosse, plus elles t’aiment, j’parle de la li-sse
en studio, il m’suffit d’un verre d’eau pure
les médias p-ssent pas d’pommade, les clichés ont la peau dure
le niveau a vite baissé, j’dois combler le vide laissé
de retour mais jamais parti, comme l’envie d’baiser
zonard, ex-gros lard, des amis taulards
f-ck la fortune à b2o, j’veux celle à solaar
ça sent la vase et on fait qu’suer, f-ck ta démagogie
“j’représente les frères et les sœurs”, c’est quoi cette phase de transs-xuel
on aime les gros culs, les gros cubes
t’es faible et frustré, donc j’te pardonne ton dislike sur youtube
c’est pas du b-sshunter, grand, j’perce, prends ma part
j’p-sse en télé, j’baise ayem et j’retourne à l’underground
les rappeurs sont des schnecks, dis-leur qu’ils s’ramènent
ils aiment parler d’la palestine, ils ont trop peur de parler d’israël

[refrain]

[couplet 3]
depuis la naissance démodé, j’te dirai pas des mots doux
je serais déjà mort si mon ex faisait du vaudou
j’veux prendre le large avec les miens, y a que des vautours
le respect ça vaut tout, c’est pas pour ça qu’l’argent vaut rien
tel un imbécile, j’me dégomme à la résine
le rap c’est 80% d’p-sse, comme à la piscine
personne fait de moi une pute, tu peux ravaler ton cachet
trop d’erreurs, impossible de rattraper mon p-ssé
mais lui peut m’rattraper, j’ai frôlé la psychiatrie
quand j’ai du mal à gratter, j’appuie sur mes cicatrices
c’est pour les frères en cage, tous les vendeurs de bouts d’sh-t
on s’reconnaît chez gucci, quand on paie en cash
ça tise plus qu’à la saint-patrick, dirty money, ça m’attire
ma vie n’a rien de sympathique, vingt-trois années sabbatiques
mon âme est noire, même les gothiques le sentent
meilleur punchliner, c’est pas d’l’égo-trip, j’le pense

- bazoo

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