letra de en attendant le lever du soleil - barabara
en afrique, la nuit est palpable
ma main parcourt ses fesses, prend la mesure du galbe
au bout une seule promesse, une t-sse de café noir
on a les promesses qu’on mérite, hein? dis-moi salopard
une quelconque starlette du x s’agite sur l’écran plasma
la bouteille de whisky sera vide à 5 heure du mat’
les fissures du plâtre au plafond visibles par intermittence
sur la ligne d’horizon, une aurore boréale danse
en lettres capitales, mon nom barabara
écrit sur le sable, enregistré dans l’âme
mémoire de l’eau, de la mer, du vent, je divague
déchiffre le numéro au fond du verre sur la table
le rappel de souvenirs de faits divers des plus sales
parti avec abdullah et la balle dans la galaxie xxxx
la vie appartient à ceux qui se lèvent tôt
la nuit appartient à ceux qui sont partis trop tôt
sur la banquise au crépuscule je plonge en apnée, prends ma dernière aspiration
c’est la nuit que vivent les p-ssions
du sang, de la sueur, de la cyprine et des larmes
j’aurais aimé que l’amour se propage comme ébola
latte, solitude au sud de la somalie
qu’elle me lapdance comme un salope pour que je me sente vraiment en vie
que je la consomme comme de la musique xxxx sur de la glace à la vanille
que le champagne sur son corps dégouline
mentalement je remodèle la plastique de son cul
la mécanique des fluides de l’acte s-xuel
les essais nucléaires pratiqués dans une chambre d’hôtel
sa superpuissance contenue dans 60 kilos
je compte mes juments sauvages pour succomber au sommeil
j’ai perdu le compte depuis tout le temps que je veille
combien d’étoiles de satellites, de lune nouvelles
c’est quand le prochain p-ssage de la comète de halley?
une heure d’attente pour le train de nuit sur un quai de la gare d’hendaye
deux ex amants, une dernière fois les draps souillés
troisieme fois qu’on voit roder ici la ronde de la volaille
quatre nuits p-ssées sur le tarmac de l’aéroport de kismaayo
quatre heure du mat’, l’heure de la perdition
une faille temporelle qui s’ouvre, dans mon crane il pleut des neutrons
c’est la dernière de la dernière de la énième tournée
autour de moi les objets sombrent, sous mes pieds, le sol en fusion
cinq heure, la cinquième heure interminable
les survivants sont peu nombreux, éparpillés sont les cadavres
six heure, les zombies en mouvement et mouvants sont les sables
des hordes de charognard tournent autour d’une épave humaine
sept milliards de terriens, sept milliards de réveils
l,e même destin, du couffin au cerceuil
la nuit ça fauche,le jour se cueille
j’affute ma lame en attendant le lever du soleil
à la racine du succès, y a la prise de risque
à sa rançon, je me suis ramené en insomniaque
une t-sse de camomille en mémoire de xxxx
au début la drogue est drôle puis ça finit comme loana
je me rapelle plus de qui la ken dans la piscine
une gorge profonde chantée par adjani dans son petit pull marine
avant que j’en touche le fond que j’y crache le jus de mon genome
je descends au plus profond de la nuit avant que s’amène l’aube
la beauté se fâne et meurt au p’tit jour comme un éphèmère
la cr-sse est éternelle jusque dans les interstices
la haine est lestée au coeur comme un cadavre par une pierre
la vengeance attend que ma lasagne refroidisse
au petit jour j’ai regardé la petite mort sous ses paupières
la sueur tombée en goutte à goutte dans son cou
quelques soupirs plus tard, les pupilles encore comme des soupieres
j’ai renégocié la courbe à l’exterieur de son cul
sur la route en lacet, les corps sont enlacés
pour pas que la force de l’attraction faiblisse
je me suis penché sur les lois de la physique quantique de l’amour
je récupérerai en iran les plans de fabrication de la bombe anatomique un jour
vol 0117 retour sur ma base vide
lentement elle prend forme la théorie du chaos
pour pas céder face à l’entropie
je remonte les marches en courant comme rocky balboa
lancer les poings dans le vide, c’est une forme de méditation
d’me sortir de la tête la mélodie de l’ultraviolence
je m’en suis sorti, hors de question que je me rende
hier soir j’allumais la flamme, à l’aube je p-sserai sur les cendres
le soleil va se lever sur un jour meilleur ou pire
le pouvoir le plus fort: celui de l’amour ou celui de l’empire?
la chatte est la porte d’entrée de l’univers
je la pénètre, je me trouve aspiré dans une autre couche de l’atmosphère
comment son tarma modifie la loi de la gravité
j’connais qu’ce remède quand je suis en perdition
l’espace d’un instant, à deux, pratiquer la lévitation
cap sur andromède, à la recherche d’une nouvelle cité
en attendant que l’horizon s’éclaire, je menais une expédition interstellaire
allongé sous la climatisation dans un container
rêver de voir du paysage et perdre de vue la planête terre
en attendant les premiers rayons obliques
j’écoute la symphonie des armes automatiques
et autres histoires de viscères éparpillés par une fanatique
je contemple la voie lactée, je me dis que je fais pareil avec ma bite
en attendant le lever du soleil je danse seul sur la base du son
je r-ssemble les ondes telluriques comme le fit nikola tesla
demain je parlerai à ma fenêtre avec les pigeons, keskiya ?!
demain je balancerai 16 barres dans un champ magnétique
elles prendront la forme de baobab d’une piste en terre xxxx
une plage étendue jusqu’à une crique
elles prendront la forme d’une tortue qui migrera loin des tropiques
la tortue racontera l’histoire qui marqua le début de la fin
dans l’espace où plus rien ne bougeait juste une silhouette marchait au loin
il était une fois la nuit quelque part en afrique de l’est
c’est moi le barbouze égaré sous la voûte celeste
j’ai repris la route avec un papillon rare
rien ne sert de faire le dur si le coeur est vulnerable
si je suis prêt à tout c’est parce qu’on me donnait bon à rien
les points de suture au coeur sentent le pue
c’est pour ça que les lyrics sont sales
hier c’était la fin du monde aujourd’hui c’est le jour d’après
j’ai traversé des décombres au point de songer à m’armer
dans le territoire de l’ombre, harnaché à mes cauchemards
à cette bouche indomptable j’suis c’peau-rouge qui lui met le mors
échappée sauvage on s’arretera quand il fera jour
la ford mustang se cabre, j’la fait monter dans les tours
sorti de la voie rapide, motel-cafétéria
xxxx je commanderai deux cafés noirs
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