letra de baghertz - baghz
batteur, qui sans baguettes au gueuloir p-sse les mots
mon motif : trop émotif face aux sceptiques ça vaut l’coup j’pense
au vu du matraquage médiatique, sincèrement :
comment se rouler dans leur fange peut-il nous foutre autant la trique ?!
ma logique ? face aux fanatiques, j’paie ma rançon
au sein du milieu artistique, tic, boom ! faut qu’ça pète on est d’accord mais
à force d’inertie on devient contributeur du système qu’on critique
et même si je m’sens, pas forcément
convaincant, j’prends l’mic !
tant pis pour l’avis des gens dont je suis souvent trop avide, oui
ce serait mieux comme ci, comme ça, plus ça, moins ci
mais si c’est ça, comment veux-tu que j’me construise, aussi ?!
baghertz ! débarque dans l’rap sans trop d’frictions
blindé d’convictions et sans affliction
même sans thématique, j’lance le kick, sur les bpm
à l’-ssaut, de c’qui marque ma vie pour récolter c’que j’sème
baghz ! un fléau d’plus pour les frêles bêtes qui pêle-mêle
s’attellent et bêlent à l’unisson
la sueur de mon taf est acide, comme un relent d’fiel qui t’agresse
j’tente d’être lucide, et l’odeur jamais n’cesse… tompe
pourquoi ça ferait pas -ssez hip-hop si j’dis
que je ne multiplie, pas les conquêtes à tour de bras si
j’vibre plus quand une femme dévoile une épaule devant moi
que face aux exhibitions dans les clips ? loin de l’archétype
j’risque rien et j’tente pas tout c’est sûr
j’viens pas d’la rue, mais j’ai construit mon armure
vivant certains instants priant pour qu’ils ne trahissent pas les fuites en avant, en arrière
attendant la suite, on balaye l’instant d’avant, alors…
se raccrocher à la musique qui tâche la cervelle à l’aquarelle
et laisse de belles traces indélébiles au présent
sortir les canap’ de leurs succursales de bien-pensants
draîner la thune du rap ; il en devient salement décadent
mélodies débiles et textes ventant le pire
j’vais pas rentrer dans leur rap game pour m’autodétruire
transmettons la culture pirate face à leur marché
ce texte est au « je » mais on a tous un microphone qui n’demande qu’à rugir
j’débarque dans l’rap sans trop d’frictions
blindé d’convictions et sans affliction
même sans thématique, j’lance le kick, sur les bpm
à l’-ssaut, de c’qui marque ma vie pour récolter c’que j’sème
baghz ! un fléau d’plus pour les frêles bêtes qui pêle-mêle
s’attellent et bêlent à l’unisson
la sueur de mon taf est acide, comme un relent d’fiel qui t’agresse
j’tente d’être lucide, et l’odeur jamais n’cesse… tompe
baghz, alias le caméléon :
tantôt lucide et avisé l’instant d’après plus incendiaire que néron
dont l’écorce fluctue au gré des circonstances
et selon ce que je pense, colore mon apparence
obsédé textuel, prose contextuelle, frêle face aux
feuilles vierges d’humain, tu me prêteras ta plume hein ?
car seul, je me remet trop souvent en questions ultérieurement
donc je le pose sur papier, et parfois ça m’fait frissonner
si toi pas, tant pis, j’m’apitoie pas
et si de ci, de là j’dis des conneries
tant qu’la source est pas tarie, j’fais l’pari d’arriver à mes fins
arrimé à mon esquif, pas tout le temps attentif aux bancs de requins
ça m’perdra ?! peut-être, mais je refuse de me noyer
dans une négativité cultivée à force de concessions :
estimes bafouées, orgueils ravalés
trop de nuques offertes, par peur de s’affirmer, j’admets…
en c’qui me concerne, ces mots sont un bouclier
s’aimer tout seul c’est dur, alors j’donne vie aux reflets
exorcisme… pour toutes les fois où j’me suis tût
si j’te plais pas ; penche-toi, et prends deux baguettes dans l’cul
baghertz ! débarque dans l’rap sans trop d’frictions
blindé d’convictions et sans affliction
même sans thématique, j’lance le kick, sur les bpm
à l’-ssaut, de c’qui marque ma vie pour récolter c’que j’sème
baghz ! un fléau d’plus pour les frêles bêtes qui pêle-mêle
s’attellent et bêlent à l’unisson
la sueur de mon taf est acide, et à force de sudation
vient la musique, comme un miroir dont je peux guider la réflexion
baghertz débarque dans l’rap sans trop d’frictions
blindé d’convictions et sans affliction
même sans thématique, j’lance le kick, sur les bpm
et tant mieux si jamais d’ma vie j’dépose ces sons à la sacem
baghz ! un fléau d’plus pour les frêles bêtes qui bêlent
celles qui pèle-mêle s’attellent au grand dirigeable
d’une nature instable et d’une confiance incertaine
avec peine j’pète mon câble et descend dans l’arène !
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