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letra de élixir (booska 1h) - b.b. jacques

[paroles de “élixir (booska 1h)”]

[intro]
eh, cadeau, tu veux une exclu ? prends
un-deux
tu veux une exclu ? prends
eh
des lyrics ? prends
l’album d’l’année prochaine, il sortira c’t’année (c’t’année)

[couplet unique]
et si on retournait sur la scène du crime ? (let’s go)
pour s’faire douze balles, arrêtez d’me booster, boostez leys, boostez houssbad
et j’me retrouve en face d’l’escalier sur l’quel j’m’étais juré d’tout baiser (et j’l’ai fait)
ah, l’cques-j’, t’as fais d’la route (eh-eh), boom boom et puis, l’cœur d’la reine
t’inquiète j’ai les épaules pour prendre la relève
j’ai pas l’choix, j’dois prendre le lead, le cques-j’, booska, ça fait cher l’trente-deux lignes
tiens, t’es tendu, prends deux lattes, c’est d’la ppe-f’ de huntelaar, feat’ sofiane
ensuite prends l’télé’, ils t’imitent, est-ce qu’ils t’égalent ?
j’quitte paname dans un benz’ café crème, j’hésite à faire la paix ou t’pénétrer (let’s go)
harmonie, plénitude, roule
des clashs, j’m’en bats les couilles
fait encore plus de sous qu’prévu (plus) et pourquoi vous êtes autant ?
moi, quand j’pé-ra, de base, c’est privé (f-ck him)
ça fait deux jours, j’me sens bizarre, putain mais qu’est-ce-que j’fous là ? (rien)
milieu d’chatelet alors qu’ils m’reste deux sons à tré-ren et j’me barre
million, énorme batte, rue piétonne, casquette
si j’dois finir à pattes (à pattes, m’appelle pas)
j’m’installe, déter’ comme un ukrainien sur l’front russe, f-ck off
j’porte mes couilles comme un jeune boug qui a pas d’grands reuf (rien)
l’avenir d’vant moi, là, c’est pas l’artiste qui parle, c’est l’patron d’label (nbow)
on n’avait pas assez pour les écoles de co’ mais l’game, si tu t’structures pas, c’est que d’la baise
mehlich, c’est que d’l’art, j’compte même plus les coups d’pute
babe, il t’entend mais il t’écoute plus
regarde c’que j’ai fait en une heure, imagine c’que j’peux faire en deux mois
est-ce d’l’art ou un coup d’pub ?
j’vous donnerai jamais l’luxe de tout savoir sur moi, j’suis pas flou, juste pudique
elle veut l’faire, elle veut s’assoir sur moi
j’fais plus d’promo, c’est les médias qui en font sur mon dos (des erreurs)
des erreurs, on en f’ra sûrement d’autres, j’porte beaucoup trop d’mondes sur mon dos
babe, j’écris, j’suis sur mon tel, bercé par erreurs surmontées
il reste ton fond d’teint sur mon jean (pétasse)
hier encore, on s’croyait stylés dans des fringues toutes chip’
alors le cques-j’, comment tu vis le fait que tu shine ? (rien)
y parait qu’t’as pris deux-cents balles ? comment tu vis l’succès ?
t’as vu l’visage du sale ? et qu’est-ce que tu pense de shay ?
hein, t’as vu, c’est oppressant
c’est toi qui t’projettes, c’est pas moi qui t’représente
hein, t’as vu, c’est oppressant, t’as vu, c’est oppressant
c’est toi qui t’projettes, c’est pas moi qui t’représente (représente)
[outro]
ils annoncent leurs bum-al en changeant d’photo de profil
arrêtez vos guitares latines, le cques-j’, c’est pas un cubain
j’fais rentrer nbow, pas b’soin d’être incubé
j’ai oublié d’me faire un virement pour toutes ces prod’ que j’tabasse
quand j’étais p’tit, j’étais discret, j’disais pas qu’j’allais rapper
au quartier, y a v’la l’rapace, du coup, moi, j’tais seul, sa mère
j’leur ai dit qu’le game, j’allais l’braquer, ils ont rit j’l’ai braqué
ils ont pris l’seum, sa mère

- b b jacques

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