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letra de sommet - aztek (fr)

fallait qu’j’écrive ce que j’se-pen
fallait le dire aux frères, sœurs et aux parents
rien ne nous séparera même pas le temps
on s’retrouve au sommet face à tout vent

sept fois à terre, huit fois debout
persévère va jusqu’au bout
n’écoutes pas les mauvaises langues
y a ceux d’l’action ceux qui haranguent

aztek j’fly dans l’sky
d’autres se noie dans le sky
ron y guapa colombiana ay ay ay
faut hustler il faut d’la maille

fierté, honneur du samurai
vaille que vaille
y’aura toujours des gens pour te tailler
on m’demande jamais 2 fois si j’ veux grailler
les p’tits yeux, j’suis fatigué ou j’suis g-yé
faya, faya

j’ai plus d’beuh-air
j’ai du len-po
majeur en l’air
nique la popo
ienclis des grands fourneaux
paris c’est tendu faut s’detendre
j’veux m’faire masser comme kobé
j’vais me placer comme kobe
dans la raquette, j’arrête tes balles
à la machette

demain j’arrête
de dire qu’j’arrête le rhum et le bedo
demain j’arrête
j’amasse les sommes et s’ouvre le rideau
dans le rap, j’suis obsolète comme k7
t’as des recettes toutes faites
moi j’suis cuistot
un flow prends source dans le ruisseau
j’suis dans l’vaisseau, coup franc à la messi

19 20 93
clé sous la porte des lilas
19 20 93
clé sous la porte des lilas

fallait qu’j’écrive ce que j’se-pen
fallait le dire aux frères, sœurs et aux parents
rien ne nous séparera même pas le temps
on s’retrouve au sommet face à tout vent
cheveux blancs
le stress monte dès 18 ans
faut s’faire une place dans c’monde dément
post traumatique donc serre les dents
gérer de l’argent
mentir à sa go
sortir vivant des flammes des tonneaux
on veut monter
souvenirs d’mtp
commencer par 100g
je n’ai jamais cessé d’songer
je n’ai jamais cessé d’songer

avance tout l’seul
y aura que toi pour te coacher
personne ne se fait tout seul
n’oublie jamais tes vrais refrés

comme ox, j’veux des palais
mettre la famille au frais
loin des dettes et des soucis
vu qu’j’m’entête futur j’écris

j’ai plus d’limite
physique, géographique
j’me sens omnipotent comme tout puissant
le son c’est dans mon sang
t’as pas d’tempo c’est indécent
faire des hits, un son récent
j’viens des vignes … avant des champs
donc j’suis meilleur en vieillissant

fallait qu’j’écrive ce que j’se-pen
fallait le dire aux frère soeurs et aux parents
rien nous s’separera même pas le temps
on s’retrouve au sommet face à tout vent

c’est dans le sang
tu sais qu’je t’aime
même si on se voit pas souvent

le temps c’est d’l’art
pas d’l’argent
ma condition mortelle
réduite à du papier, affligeant

plutôt normal de tourner en rond
dans un monde sphérique, bourré de cons
de bons, tout n’est que perception
j’rêve ma vie et j’vis mes rêves, inception

aztek, l’temps figé par l’dialecte
dirigé par des sectes
possédé par l’auxiliaire avoir
on a cédé, s’confonde la haine et le savoir
au fond, c’qu’on fonde avec le cœur sans voir
est fort comme l’instinct grégaire face au pouvoir

tout n’est que cycle, cercle, boucle
depuis des siècles, l’humain en débâcle
l’oracle n’fait d’pas d’miracle
son spectacle, franchir les obstacles

extinction de masse
autodestruction en place
exploitation jusqu’à la casse
ma perception, on traite
notre terre mère
de pair, l’air et la mer
comme une pétasse

se servir, ne rien donner en retour
asservir, ordonner, v’là les vautours
exploiter, additionner non sans détour
conditionné par mon parcours
absurdité qu’est le concours
regarde biggie et tupac shakur

j’veux la sagesse d’un yogi, d’un fakir
le rap lourd d’un poids plume
l’encre à mon secours s’consume
en somme, j’sème l’amour, il m’assomme mais j’l’assume

on m’a dit le h.i.p h.o.p est mort
je n’fais qu’m’agriper à mon épopée sans remords
cessons d’s’écloper à se doper
s’émanciper d’ces conneries
la politique est gripée, ta télé stéréotypée
cesser d’galoper, d’se floper pour d’la money
t’as l’devoir d’voter
donner ton pouvoir et attendre loyauté
ils ne seront que t’decevoir, t’balloter
le pouvoir j’le garde pour mon équipée

- aztek fr

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