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letra de c.a.m.e - asshol'dup

[couplet 1]

le livre s’écrit, l’histoire on la connait
des cris dans la nuit, cette fille a deconné
on se prend la tête, argumente, s’entête à défendre
une relation morte, un sentiment d’épuis-m-nt en guise de cendres
rien ne renaîtra, l’amour a pris la fuite
des pleurs à bras le corps, c’est fini, l’écorce s’effrite
des mots doux, des larmes coulent, ces larmes sont amères
le drapeau blanc est de sortie, les armes tombent, fin de la guerre
j’en voulais peut-être trop, trop garder en tête que
c’était la bonne, un drogué accro à ses gestes
je l’ai presque eue, le reste n’est pas venu
a croire que se voiler la face faisait partie de ma tenue
une page se tourne, à peine debout
j’encaisse les coups, mais elle m’étouffe
a bout, c’est fini, fin de l’acte
les rideaux se ferment, la prochaine garce me servira d’entracte

[refrain]

[couplet 2]

j’fais partie de ces gens qui parfois se créent des sentiments
j’accélère à la mi temps, ralentis au money time
viens le coup de vent, la vérité lui frappe au visage
1 double 0 n’est qu’une lame au dessus du paysage
de l’amour, je suis le calme dans le vacarme
une taupe dans le lot, la balle à blanc dans ton arme
ma vie une partie d’échec, ma dame ne m’excite ap
souhaite bouffer la reine de l’autre pour le mettre échec et mat
un paquet d’pâtes, retour au calme dans l’appart
en camisole, j’prends des forces et j’attaque
rêve d’un paquet d’femmes à ma porte
v’là le camé désireux de décevoir encore des âmes qui me supportent
les unes m’oublient mais se souviennent du farceur
elles p-ssent vite du sang d’encre à l’effaceur
les autres m’esquivent, magie vaudou, mitch frappa la cible
brisa l’estime qu’elles avaient de la racine à la cime

[refrain]

[couplet 3]

“le silence n’est pas un oubli” qu’ils disaient
elle s’envola, laissa un vide sans fond, un être biaisé
acceptez-vous de vous défaire de l’hypnose ?
mon esprit se perd sur l’escalier de penrose
j’aurais pu me battre pour elle, perdre c’est sur
j’récolte l’art de me semer de belles blessures
être esseulé rend méfiant mais pas plus fort, j’t’-ssure
aucune radiographie ne peut montrer une telle fêlure
je me sens bien baisé en fait, j’porte une bague
masque mon mal-être, attends encore la morale de cette fable
du c-n-l à l’appart en p-ssant par le restau
une belle blague au final, un “au revoir” par texto
j’pense encore que t’es celle qui me faut
mais ce gars à téco prend ma place à défaut
j’laisse faire le rap pour que nos c se marient
que la chimr que t’es devenue ne soit pas qu’un souvenir de paris

- assholdup

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