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letra de le monde est grand - ashh

[intro]
(keep your eyes of me)
(keep your eyes of me)
(keep your eyes of me)
(keep your eyes of me)

[couplet 1]
j’allume un joint d’beuh
j’m’éloigne d’un système démoniaque qui m’dit que j’pourrai pas faire c’que j’veux
à peine un enfant, j’ai vu des négros dans le sang
des parents séparés qui se sont jurés de mourir ensemble
j’ai cette vision près de ce lac, recouvert par la brume en décembrе
et j’vois les sirènes dansant, faut qu’j’arrête dе vivre en pensant
check, ouai
et de mon bâtiment, comment savoir que l’monde est grand
même si j’monte au dernier étage va bien falloir que j’redescende
dans ma chambre avec des posters
j’ferme les yeux, coupe l’arrivée d’air et j’peux changer d’atmosphère
j’vis dans la nuit et des morceaux d’un jeune artiste
j’t’ai écrit dans la buée toutes les fois où j’me sens grave triste
mais il reste que la peine dans la voix de ta messagerie
j’partirai et j’ferai pas de bruit là bas où les sages prient

faut vivre ton rêve avant qu’la terre brûle

l’amour c’est pas un jeu
s’aimer c’est pas juste dans le pieu
s’aimer c’est s’arrêter d’se faire la guerre parce qu’on a pas le même dieu
[couplet]

j’aimerai tellement que tu reviennes
te voir en bas de ma fenêtre crier mon nom

même si on s’aime on s’est blessé
j’te regarderai plus jamais de la même façon
et j’te caresse avec une main de maçon

et j’ressens quand c’est froid
même quand tu penses qu’on sera trois
même quand tu danses on sera droits
même quand tu pleures ça sera moi

les cicatrices deviennent des tattoos
tes yeux sont marqués par le doute
tellement de fois on a douté de ton talent et d’tous tes atouts
y’a pas d’notice pour être un homme
si t’as pas d’père, pour en devenir un, c’est plus comme en 2001
les jeunes croient exister à travers les réseaux, sont drogués par les faisceaux, s’déshabillent pour des pesos, putain
t’en veux des millions, ton âme crachée par les néants
et quand c’est [?] tous les néons, tu sais qu’il te faut le minimum
appeler un pote a qui tu vas tatouer tes problèmes
dessiner dans son livre quand t’as des liaisons, quand t’as trop de peines
l’esprit engraine les traces de mdma
les jours de pluie s’arrêtent et j’laisse la haine derrière moi
la lune est pleine mais
les deux yeux dans la plaine et j’ai compris qu’ici on meurt vite
et dans un livre ouvert, des batailles contre lucifer
et dans une lueur aussi verte, observé par les univers

j’ai voulu semé le doute mais j’ai semé mon âme en route

avant d’marquer l’histoire, des jouets dans des gros sacs
m’acheter une nouvelle pe-sa, avant d’remplir mon que-sa
j’ai trouvé la faille qui s’est immiscée dans mon système
un manque d’amour en guise d’air, j’te dirai “j’te hais” si j’t’aime
f-ck, yeah, hum
j’ai peur de sauter, les yeux rouges dans la vallée
peur de goûter la gloire, d’finir sans rien, d’finir affamé

[couplet]
et j’vis en meute avec les êtres de mon espèce
et pour sortir vivant faudra du cash, faudra de l’espèce
ignoré par la go, par qui j’étais attiré
maintenant que j’ai tout ces billets, là rien qu’elle danse négro, rien qu’elle s’baisse
deux pastilles bleues avalées, tu vois les montagnes, les vallées
dans la descente, tu r’viens cramé, les fleurs de ton âme fanées
allume la télé, r’fait du café, ouvre tes yeux, dégrafe les
regarde la police tirer, des humains s’faire rafaler
j’branche mon cerveau à mes couilles, et faut qu’ça connecte, faut qu’ça fasse des étincelles, putain
j’atterris à istanbul, j’vois les buildings dans le hublot
j’aurai du venir plus tôt, qu’est ce qui m’empêche de partir ?
obsédé par la réussite, la vision de ma cellule
j’vis jamais d’amour absolu dans la chambre, j’déteste sa cellulite
on brûle des calories, on fume dans la room la camomille
après le s-xe c’est bizarre, j’crois qu’mes sentiments sont abolis
j’aime une femme, elle m’a donné le sein, m’a appris à m’tenir, à différencier le mal et le bien
elle a le cœur fort, j’la vois balayer le corridor
et dans mes rêves j’la vois couverte d’or
quand mon âme vole, qu’mon corps il dort
j’remercie les humains qui m’soutiennent
et j’aime pas la lumière mais faut bien que je graille, faut bien qu’les sous viennent
jamais j’prendrai votre amour comme une drogue dans ta douce veine
mais faut qu’maman me comprenne, faut bien qu’la france se souvienne

- ashh

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