letra de client suivant - art hyum
plus j’reflechis , plus je me dis qu’ça sert a rien
qu’il en faudrait des coups d’pelles pour déterrer tous les trésors humains
j’ai battu la semaine , les jours ou ma tristesse se mêle
se mène un combat quotidien tri mes histoires comme mes poubelles
des séquelles de quelques séquences déchéance loin de l’amour
toujours a la bourre obligé de la bourrer pour la bourrer
labourer un terrien miné pour pas qu’il ait perdu son amour éperdu pour les histoires de cul
me lève 20 minutes en r-t-rd prépare un connard devant son miroir
pour encore croire a des mensonges en costard
t-tube pendant tout l’trajet échange du temps contre de l’argent
vos lèvres gercées empêchent a vos sourires de paraître compatissant
un étrange étranger s’est tranché une extrémité
peu étanche s’est retranché dans un poison alcoolisé
vivre n’est qu’une seconde a peine le temps d’le concevoir
toutes tes sensations sont mortes tu n’es pas prêt de les revoir
des cris en guise d’écrits aiguisent une plume que je soigne
car les émois qui en émanent témoigne des mois p-ssés dans la hargne
la honte de me faire paraître aimez moi ou aidez moi
les films que tu te fais n’laisseront qu’des crédits derrière toi
des rejets climatisés on finira tous dans le même sac
je touche le bois de mon cercueil pour n’jamais être comme ces salopards opaques
des opportunités importunées une soi disant paire de saint d’esprit
une appât rend son compte aux idiots , faut qu’ils vident leurs logis
du compte jusqu’à leurs bourses afin d’-ssurer la survie
ou pour contracter le malheur , trouver son rôle au milieu des cris
ils seraient prêts a tout pour voir leurs noms s’agrandir un peu
imprimer des caractères pour mieux cerner tout ces aveugle
le futur comme un nuage électrique et orageux
se dissipant peu a peu voué a errer dans les cieux
pff … pas étonnant qu’on fonce d’ans l’mur
on te juge les yeux fermés donc c’est facile d’être une imposture
on t’impose les tendances , l’hypocrisie de leurs romances
ils renoncent pourtant de voir l’amour accroché a une vieille potence
dépourvue de dignité exhibée x et y
j’ai écouté son dernier souffle y regorgeait un souhait de belles obsèques
son cadavre fut abusé du foutre en guise de linceul
j’observais les demeurés en profiter , j’ai toujours aimé rester seul
une photo d’une copie , cette confiture est létale
ton veau sert pas a grand chose le cul y’est proche d’un animal
allez y commandez moi j’ai ma destinée a terre
j’écris des vers après des verres, oubliez moi que je m’enterre
j’sais même plus ce que je veux je m’triture pour mieux m’comprendre
il n’y a qu’un mimétisme les autres m’obligent a en dépendre
ils pensent tous qu’il sont uniques moi je n’vois que des miroirs
avec pour seule reflection mon reflet qui questionne ma trajectoire
vautrui me débecte incapable de déchiffrer mes lettres
programmez vos démissions je n’veux plus en voir d’autres naître
des pré négations censées nous forger dès enfant
mais pour laisser des traces faudra bien le faire sanglant
bah ouai c’est bien plus facile pour eux d’s’y retrouver
ils sont cl-ssés par édifice et toujours entrain d’chercher comment combler des orifices
un manque effectif oblige d’se louer une appartenance
ferme les yeux sur tes projets a entendre la froideur d’un “client suivant”
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