letra de sales gones - anton serra
[intro]
han, souvenirs de sales gones, ouais !
ce projet est dédié à cyril, wesh, truchot, élo, et zaïro…
en fait tous ceux qui nous ont quittés trop tôt…
souvenirs de sales gones, et ouais… anton serra
[couplet 1]
les genoux qui baignent dans l’mercurochrome, fan de san ku kaï
repas arrosés aux verres d’eau, poisson pané sans coca
du beurre dans les épinards devant un épisode d’popeye
les parents loin d’être peinards, martyrisés d’walt disney
c’était en avant les histoires, parcourant l’monde sans atlas
en after dès huit heures avec fabrice et sa cl-sse
dégourdis, hyperactifs et cela sans nopr-n
gribouillis d’feutre sur la commode dissimulés sous l’napperon
des fessées loin d’être commodes, l’interdiction du gros mot
les “c’est quand qu’on arrive ?” scrutant la main d’papa sur l’pommeau
goûter d’choco, apéro d’bébé rose
j’me rappelais d’ces moments, attendant l’heure des mamans
la blédine pour le quatre heures encourageait les devoirs
sans ça, mes pet-tes briques de couleurs, j’méritais pas d’les voir
pas besoin d’le voir pour y croire et j’y pense des fois
toutes ces histoires qui commençaient par “il était une fois”
j’entends encore les fous rires de pépé, s’étouffer devant benny hill
qui nous disait “mais vous êtes fous !” et bien avant benny b
sottises d’enfants terribles et les parents trop soulés
la feinte du martinet, faut plus bouger, un, deux, trois, soleil
tous ces jeux, tous ces cache-caches, usant nos kickers et nos noël
les cadeaux qu’on trouvait planqués sur l’armoire bien avant noël
j’revois encore sur la buée des fenêtres nos pet-tes paluches
marquer des conneries, disant qu’c’était pas nous, ouais c’était pas louche
autour d’la taille le k-way, retroussé dans sa capuche
les 45 tours d’coluche, les points d’suture d’l’ours en peluche
sans polochon bien sûr, les malaises entre frelus
faut bien calmer les polissons devant l’manège de pollux
comme les intervilles de guy lux, maman en faisait du sport
élevant trois pet-ts gus préférant skeletor à musclor
dans la piscine fais pas pipi, ça fera du rouge dans l’b-ssin
suce pas ton pouce, va prendre ta douche, cesse d’embêter tes frangins
t’as rien d’un fils unique, tes pet-ts engins faut les prêter
fais pas d’grimaces, peut-être qu’un jour tu risques de finir bloqué
lâche ton jouet, ça suffit, c’est prêt, va t’laver les mains
et devant l’-ssiette de salsifis c’était l’histoire sans fin
[hook 1]
ouais, les sales gones…
qu’un vaste terrain d’jeu, pour nous c’était ça l’monde
la tête pleine de grimaces, sur son 21 le chromosome
à l’âge où, dans la bouche, les gros mots zonent
[couplet 2]
il m’reste encore un paquet d’symptômes, mon syndrome de peter pan
sommeille encore au fond d’mon âme, j’ai l’esprit au bois dormant
toujours la tête dans les nuages, ça expliquerait mes oublis
si l’monde adulte est une jungle, tous mes potes sont des mowgli
des gremlins recherchant l’trésor à la goonies
optimistes : mis à l’écart, le désespoir agonise
j’me revois à écouter dans l’bol le chant des krispies
j’faisais danser mes big jim sur des chansons des bee gees
des beach boys ; les pièces de cuir rafistolaient nos pet-ts jeans
puis les collants en laine et les kroumirs pour la pet-te gym
à l’âge où la prof on l’appelait maîtresse, sages pour une image
les pet-tes épaules ont de la peine à soutenir le cartable
les pâtés dans le bac à sable, de jouer on pensait qu’à ça
sauf avec le feu et la nourriture : les grands n’aiment pas ça
les carottes ça rend aimable, récompensé d’une surprise
pose pas tes coudes sur la table, mets pas tes doigts dans la prise
la naïveté des minots, non vraiment, ça c’est les gosses
j’croyais capturer les moineaux avec du sel cérébos
les dragibus d’haribo, les berlingots d’lait concentré
dictées magiques comme l’haricot, fournitures pour la rentrée
une colonie d’centre aéré pour aérer les parents
pour le mono c’est pas rentable, galère monoparentale
j’me rappelle de ces conneries qui nous privaient d’walibi
d’façon c’est jamais de notre faute, mais d’celle d’lc waïkiki
coupables sans alibi, et tous ces paris balourds
à l’époque où les rires suivaient les blagues de bali-balo
maintenant qu’j’suis grand et qu’je vois que toutes les proies coopèrent
aucune envie d’mettre à l’endroit la culotte à dagobert
plutôt d’coller des coquillettes sur une boîte de camembert
président : ils votent pour lui en foutant leur âme en l’air
résidant, encore à la trentaine, chez les playmobil
j’voudrais seulement rester tranquille et que toutes vos plaies m’oublient
[hook 2]
ouais, les sales gones…
qu’un vaste terrain d’jeu, pour nous c’était ça l’monde
et quand j’y repense ça m’émeut, maintenant c’est plus la même
maintenant c’est plus la même…
paroles rédigées et expliquées par la communauté rapg*nius france
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