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letra de saleté - ambroise (fra)

rien à foutre que ma voix s’étrangle
d’être seul et que vous soyez trente
tout allait bien avant qu’on me sorte du ventre
1.90 et le cœur lourd, forcément ça tangue
quand elle respire sur l’éch-lle de rishter
bah putain ça tremble
tu m’aimes pas alors tu me plais
chaque respiration devient une pluie
cœur n’est plus à prendre j’ai supprimé l’appli
un doigt, une prisе
tenez vous la main et dansеz sous la pluie
c’est le récit d’un homme qui court après la paix
sans avoir d’appuis
vos avis me dérangent comme au bac l’épreuve de gym
la vie n’est pas en rose, elle frime
en débardeur de pute coloris lime
mélange classifié de grenade et farine
silence de mort, y’a un pendu au bout de la ligne
des pensées noires, des idées sottes
le cœur sur la main mais l’épiderme est sec
a jamais seul car on est plus deux à sète
foutre le feu et s’étonner que ça crame
des regrets qui tournent en cercle
le répit trouvé par gramme
a plus, à moins ou à sept
de toutes les compagnies, sont absence est la pire
ma ligne de mire :
reprendre le fil de ma vie et le suspendre à son sourire
mentir sur qui l’ont fut pour montrer l’homme que l’on devient
c’est oublier que dans les rêves
le plus dur c’est quand le réveil vient
le pari était vain mais le ticket valait le coup
une côte à plus de vingt, c’était beaucoup c’était tout
c’était nous deux, des noces et du vin
elle s’éloigne et c’est ma fin qui approche
dans sa poche, l’arc et la flèche
la flemme et la mèche
l’histoire et belle et j’l’amoche
le salut est dans une torche et un porche
empêchez moi de vous montrer la vue sous le pneu de la porsche
j’suis l’élève au dernier rang
j’apprends à vivre tous les jours
avec comme prof de merde, tous les gens
t’entends ?
j’suis l’élève au dernier rang
j’apprends à vivre tous les jours
avec comme prof de merde tous les gens
l’espoir de m’asseoir sur mes peurs en m’allongeant sur un divan
j’veux disparaitre comme laam, le drame
quand tes mots deviennent des lames
racheter son âme ou chercher la vérité parmi les spams
futur en plein brouillard, j’suis dans un spa
c’est lui que je hais le plus et lui c’est oim’
tous mes pas c’est pour la gloire de mon père
et le château de sa femme
la paix est mon but, la peine est brute
une seule lutte
entendre ma conscience ronfler, refré
dis moi comment t’aimer si j’ai envie de buter le mec dans mon reflet
avec des signes, des gens se soignent
mais les chimères ne guérissent pas le gars qui saigne
ce qu’on récolte, c’est ce que l’on sème
elle tire au colt, je préférerai qu’on s’aime
le pardon est une légende comme l’eau bleue de la seine
mon empathie retrouvée, sans vie, sous vide
j’veux conserver ce qui brille mais percer l’opercule
sur la joue coulent des globules
le son fini bientôt alors recule
j’ai trop d’limites des péchés par lignes
et une voix qui me dit de briser des rotules
le son fini bientôt alors recule
j’ai trop d’limites des péchés par lignes
et une voix qui me dit de briser des rotules
rien à foutre que ma voix s’étrangle
d’être seul et que vous soyez trente
tant qu’elle respire vous pouvez bien m’ouvrir le ventre
craignez celui qui n’est jamais lui
j’vous l’ai dit, le récit :
c’est un homme qui court après la paix, sans avoir d’appuis

- ambroise fra

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