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letra de 20 ans au chômage - amara (fra)

[intro : princess aniès]
vingt ans au chômage
vingt ans au chômage

[couplet 1]
dans leurs statistiques, on est considérés statiques
types jeunes qui n’ont l’tic que d’rouler l’stick
au chômage, ils croient p’t-être qu’on a choisi c’titre
vers quoi on nage, rien d’bon avec c’que les courbes expliquent
une fois sortis d’notre bulle, faut s’trouver une case
lâcher notre but et s’agripper à n’importe quelle occase
mais pendant les cours, t’as taffé ou bien t’as morflé
pas vu l’intérêt ou p’t-être que tu t’es cru chez morphée
chacun a ses raisons, différentes réponses et les mêmes terminaisons
beaucoup vont attendre pour partir d’la maison
mais faudra bien qu’on s’trouve une vocation
ou une agence qui nous mettra en location le temps qu’on morde à nos hameçons
peu d’champs d’action, plein d’autres cv comme seule réaction
pour essayer d’s’élever au rang d’grand garçon
et d’grande dame, être quelqu’un c’est notre plus grand drame
j’espère qu’un instant, sur la route qu’on entame

en cas d’approche, faudra pas qu’enlever la casquette pour s’immiscer
que vous l’définissiez par l’diplôme ou l’piston
du respect, moi j’veux plus qu’un simple et vulgaire bifton
ne pas avoir d’expérience, postuler pour un peu d’espérance
costumé pour masquer nos p’tites références
éviter l’vice, dur quand y a pas d’bénéfice
qu’à part le fisc, y a personne qui veuille tes services
t’es intégré ou t’es un marginal
de force ou d’gré, on finira par t’faire mener ta p’tite vie machinale
mais au final, respect à ceux qui vivent pour leur passion
quoi qu’tu fasses, la routine sera ton seul poison

[refrain : amara & princess aniès]
vingt ans au chômage
tous comptés comme des absents
on n’fait que vivre d’espoir
vingt ans au chômage
tous comptés comme des absents
et tous ce qu’on nous laisse croire
vingt ans au chômage
tous comptés comme des absents
à chacun son histoire
vingt ans au chômage
tous comptés comme des absents
mais sur la même liste noire
[couplet 3]
on s’dit qu’la vie est belle, vingt ans après faudra revenir sur terre
tant d’rêves auxquels faut mettre un terme
tant d’stress et d’maux qui restent internes
profite quand même de ta jeunesse entière avant qu’le train-train nous enterre
mais même sans repère, faut qu’on aille consommer, même pour zoner
ce mode de vie nous a tous bien zoomés
parce qu’on a tout sous l’nez en n’pouvant n’faire que tourner
puis compter sur le plan d’une prochaine journée
mais t’en fais pas, on s’trouvera toujours un rempart
comme d’autres, on va rester plus tard chez nos rents-pa
à faire les cent pas pour des boîtes qui ne nous sentent pas
à tort ou à raison, des payes qui ne nous tentent pas
si tu as du mal à suivre, te dis pas “c’est la vie”
mais “qu’est-ce que je peux y faire ?” car c’est à toi d’te motiver l’envie
p’t-être bien qu’on traîne en ville
mais t’en fais pas, demain matin on repartira chercher les places vides

- amara fra

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