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letra de hydroponie - alpha wann

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[couplet 1]
je dépense des sommes astronomiques, dans l’hydroponie
vive marie-jeanne, cette pute me plaît
y’en a qui sont dans les voitures de rêve
je suis sous un hoodie ralph, je roule un doobie large
j’esquive les groupies mâles, et les putes de même
je tousse, j’inhale vu comment on use de l’herbe
on trouble l’image, si on sort un projet faut que tu te le prennes
j’ai regardé dehors, j’ai vu des cailles en escouade et des porcs
je me laisse pas choir quand je vois ce décor
ni celui des surdiplômés qui n’ont pas de gagne-pain
ceux qui travaillent, ceux qui charbonnent
pendant que les canailles trinquent
la vie n’est pas un film ricain, si tu penses que ça finit bien
faut tenir la distance, ne réussit que celui qui se distingue
la vie n’est pas un film ricain, si tu penses que ça finit bien
c’est comme ça c’est le destin, ne réussit que celui qui se distingue
je veux m’échapper de la via l’pilon
disons qu’c’ette société de chacals te respecte que si tu fais le million

[pont]
fais le million ! (x6)

[refrain]
je dépense des sommes astronomiques
(dans l’hy) dans l’hydroponie (x4)
je dépense des sommes (dans l’hydroponie !) (x4)

[couplet 2]
t’as tout faux si tu crois que les schmits sont bêtes
y n’ont rien à foutre de ta pet-te cons’
s’ils t’ont dans leurs ligne de mire
ils t’attrapent en dix secondes
la délinquance est au top, la pauvreté aussi
certains méritent des pénos, on va pas rater nos cibles
la fracture se fragilise, visualise mes barz
comme un poison, administré à un tas de ministres
nageant entre les boloss, les voleurs et monsieur l’agent
je fume le hash dans l’espoir qu’il me stabilise
j’espionne la société, et ses différentes cl-sses
j’voyais déjà trop loin pour me battre avec la cité d’en face
moi je rap, je dors, je vends ap’ de drogues
(j’rap, je dors, je vends ap’ de drogues)
si tu crois pouvoir me tordre en rap, c’est que tu fumes la meilleure frappe d’europe
y’a qu’en repensant à de bons souvenirs que je suis heureux
tant que j’ai pas le salaire d’un footballer, je me dis “à quoi bon courir ?”
on prend le paquet oseille on se tire ma belle
un joli pavillon rue des thermopyles
tu rêves de voler, de voir les tropiques
mais on va dans le 14eme, car la tour m’appelle
hein, et je me fiche qu’elle soit dans le quinze
si tu veux pas te noyer parmi les gens, planche bien
un genre de nègre, qui s’en branle de plaire
rap tah les o.g, les techniques d’un trentenaire
j’sais que la honte les fauchera, vu comment ils nous desservent
mon dessert sera un de ces clochards
même si ces nazes me font bé-ger
numéro 14 sur le dossard, le chiffre que je préfère
tu veux céper ? c’est perdu d’avance
j’espère que tu sais perdre !

[refrain]

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