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letra de soulages - aloïse sauvage

[refrain]
y’a pas si longtemps c’était tout noir
solo dans un monochrome de soulages
tête dans l’guidon, fonce dans l’brouillard
miroir, ô mon miroir, qu’est-ce que j’fous là ?

[couplet 1]
j’glisse sur l’époque
j’filme que des prods où la vie m’stresse
faudrait qu’j’trouve la méthode pour ne pas tout foutre en l’air
faudrait qu’j’rappelle mes potes mais faut qu’j’décolle dans mon business
j’connais qu’une seule méthode : j’dis j’vais doucement, j’cours quand même
en c’moment j’suis prospère, ça fait du bien
dans les affaires j’suis liée qu’à des gens d’qualité
se laisser flotter dans les hautes sphères, ça fait du bien
chaque jour un nouveau rêve, une nouvelle ligne d’arrivée
j’côtoie l’genre de loubards qu’ont des pouvoirs qu’essaient d’tout voir en rose
j’essaie d’avoir l’courage de le vouloir pour moi
y’a toujours quelque chose qui m’fout l’âme dans le [?]
je n’écoute pas grand chose quand les autres me saoulent avec la vie et tout ça
[refrain]
y’a pas si longtemps c’était tout noir
solo dans un monochrome de soulages
tête dans l’guidon, fonce dans l’brouillard
miroir, ô mon miroir, qu’est-ce que j’fous là ?

y’a pas si longtemps c’était tout noir
solo dans un monochrome de soulages
tête dans l’guidon, fonce dans l’brouillard
miroir, ô mon miroir, qu’est-ce que j’fous là ?

[couplet 2]
plus y’a de fous autour et plus j’me sens dans mon élément
manier l’feu intérieur c’est plus ou moins périlleux mais si tu fais ça bien tu peux faire lever les gens
les gens qui s’mettent à nu pour mieux parler de nous moi je trouve ça élégant
les gentils, les sensibles, les gens qui s’émancipent, les gens qu’ont flairé les gens
on s’voit, on s’reconnait, on s’parle de nos colères, on taffe, on crée des légendes
les montagnes de problèmes on en fait des golems, des armées de véhéments
on parle poèmes, campagne bohème, magie des éléments
des [?] de gares, et des racines du ciel, et d’la course des éléphants
sous la lumière lunaire, sur l’asphalte, on ride déter, on soulage l’âme
on parle tout ken tout d’avoir
on taffe très fort, faut tout faire pour qu’ça s’passe

[refrain]
y’a pas si longtemps c’était tout noir
solo dans un monochrome de soulages
tête dans l’guidon, fonce dans l’brouillard
miroir, ô mon miroir, qu’est-ce que j’fous là ?
y’a pas si longtemps c’était tout noir
solo dans un monochrome de soulages
tête dans l’guidon, fonce dans l’brouillard
miroir, ô mon miroir, qu’est-ce que j’fous là ?

- aloise sauvage

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