letra de la foule - alix
certains ne font pas de musique mais jouent beaucoup avec les mots, je n’ blâme personne. tous ont droit
à leurs p’tits lots de classe. mais je clash’ sec les serre-flexs de la justice, mec. j’lache, laisse mes airs
défendre l’injustice
des fois je me fonds dans le décor, décortique l’heur’ de la mort des grands dehors
j’décor’, j’pique leurs phrases et leurs phrasés, leurs vœux teintés de noir. leurs « eux » tout entier
la musique servait à passer des messages, dire des vérités. lassé des artistes non engagés. le rap
classe des gens, clash des gangs, fait face aux classes de grands. sert de gants aux méfiants qui serr’nt
les dents devant tant de violence
je sais que…
ton innocence inonde les bas-fonds, tes bras font des bads. les gars font front, se frottent aux
bouffons. décroche le bouton de ta chemise et rejoins l’armada
l’arme là-bas tâte pour compléter l’armature d’as. pique leurs boucliers. oui, plains les, plante les de
dos avec ton glock, gars ou prends les de haut avec ton langage
la foule tire pan et les fous se tirent. le drapeau blanc devient rouge sang. ( bis )
on m’a dit que les épreuves séparent les faibles des faux
je me demande qui ose juger les défauts, qui ordonne l’assaut, qui offre l’agneau, qui sonne le
drapeau blanc, qui n’a pas d’égo?
qui sont les fautifs, faut-il les chercher ? sortir les faux t’y flippe. mais faut t’y faire, fautif t’es aussi
faut-il faire c’que les faux tissent ?
les faux se tissent des écailles, des cadres bien placés décalent des cales dans des carrières
délaissées. ils laissent le bas de la pyramide sombrer, mais si le bas tombe, le haut sombre aussi, c’est
les lois de la gravité. des mensonges. songe à ça, plonge dans ton côté sombre et lâche moi, lasse toi
baisse toi au niveau des petit’s gens
ne te sens pas berger, pour berner tous ces hommes domestiqués
tu me vois peut-être méprisant, mais disons qu’en t’maîtrisant, je sens t’a couleur noir fair surface
trace ta route si tu n’ te sens pas présent. présente est la pente si tu ne fais pas attention à mon
imposante cuirasse d’acier
fais comme moi et sorts tes tripes. laisse-toi tomber du côté droit pour que les piques étripent. t’as
le droit à ça aussi. je t’explique, tout les ballets dans le cul, les piquets tripent, s’extirpent. et du haut
de ta falaise ton bras adroit de gauche, fauche les flics erronés. infuse la peur dans leurs cervelets. de droite à gauche, montre que t’es déterminé. prends exemple sur tes légendes, ne dits pas ntm
mais iam here et je vais vous exploser de rimes cadencées
la cadence décadente du bastion en question, fait rimes nett’s. fix’ les rythmes éclairs. c’est de la
physique, même si physiquement tu n’ ressens rien, c’est le but de l’état de te faire croire ça, des lois qui niquent tout, brise ton coup en douce, flic de bout en bout les petits loups qui
naissent dans les choux sans n’être qu’un tas de boue. l’eau file sous les ponts sans qu’un tas de
boulot te file des ronds
la foule tire pan et les fous se tirent. le drapeau blanc devient rouge sang. ( bis)
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