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letra de dix ans - alex villani (fra)

[couplet 1]
ambiance oppressante comme avalanche ( comme avalanche )
le sang ruisselant sur les phalanges
on se bat pour la vie, pas pour un grand destin
et on la joue à chaque combat clandestin
j’ai rien à perdre, plus rien à prouver
j’ai plus de peine, j’en suis dépouillé
il m’a laissé, je le retrouverai
comme j’ai souffert, elle va éprouver
t’as surement fait ta vie, bien établie, bien épanouie
j’y pense toute la journée, j’en rêve la nuit
j’ai compté les années, les mois, les jours, les saisons
j’ai compté les minutes à en perdre la raison
ils m’ont p-ssé sur mon ossature
musculature, multiples fractures
l’espérance fane mais la haine ça dure
sur 10 années, j’ai mis une rature
des questions sans réponse, le cerveau est matraqué
autant de temps perdu que j’pourrai jamais rattraper
douleur mentale bien plus présente que douleur physique
tiraillement amène des organisations psychiques
j’oublierai jamais même en tisant (jamais, jamais )
au final, j’ai perdu beaucoup plus que 10 ans
je m’approcherai calmement, en sympathisant
je prépare ma toile, je pense à toi en la tissant

[refrain]
t’étais bien plus que mon ami
j’te considérais comme la famille
enfer sur terre, qu’est-ce que le paradis ?
après la tempête vient l’accalmie
t’étais bien plus que mon ami
j’te considérais comme la famille
enfer sur terre, qu’est-ce que le paradis ?
aujourd’hui, il n’y a plus de famille

[couplet 2]
je croyais soudés, comme les doigts d’une main
c’était un leurre, j’ai plus rien d’humain
j’ai les yeux fermés, je cherche plus mon chemin
sauf à des barreaux où je vois mes deux mains
je pense à ma vengeance et je grelote, car elle sera glacée
oui, elle sera glacé comme mes menottes
je m’entraîne pour un jour, un seul
je vis pour enlever la tienne
je pense à toi dans le linceul, dans le coeur piment de cayenne
la brume épaissit mon champ de vision
j’ai qu’un seul but, j’ai qu’une seul cible , j’ai qu’une mission
pour tenir jusqu’ici j’ai serré les dents, la vie n’a rien plus d’élégant, j’suis nulle part dans mon élément
l’humidité, l’odeur de rouille de métaux
autour de toi, doucement se resserre l’étau
visage casqué, virage serré en moto
t’étais bien plus, t’étais bien plus que mon poto

[refrain]
t’étais bien plus que mon ami
j’te considérais comme la famille
enfer sur terre, qu’est-ce que le paradis ?
après la tempête vient la l’accalmie
t’étais bien plus que mon ami
j’te considérais comme la famille
enfer sur terre, qu’est-ce que le paradis ?
aujourd’hui, y’a plus de famille

- alex villani fra

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