letra de puisqu'il faut combattre - akissa
elles marchent dans le quartier têtes hautes et cœurs serrés
tu les as forcément croisées, elles ont dû te dévisager
toutes sur leurs talons dressées en chien mais bien habillées
c’est fini les racailleuses, les joggings larges pour se cacher
beaucoup trichent avec l’amour, baisent comme je rappe
s’offrent aux riches, elles concourent pour une caisse et de la sape
ne pensent plus à se marier, prennent la 16, veulent de la frappe
elles te diront : sois ambiancé, sniffe pour p-sser ce putain de cap
les mariées sortent infidèles, la pet-te blanche veut le renoi
oui la fille se trouve trop belle pour le mari qu’elle a déjà
mais ses enfants, elles les adorent, elle les a salis mille fois
si t’es son fils quand tu t’endors, tu sais, elle t’enferme et s’en va
gosse de béton, enfant de suicidaire, formé dépressif, qui peut comprendre ta colère ?
la tristesse est le malheur, mourir à 5 ans ;
ils sont détruits de l’intérieur ces inconsolables parents
tu as vu la détresse dans ce quartier, même en ville ce sdf avec qui j’ai sympathisé
vivre dehors c’est pas humain, mais mon bon cœur a chaviré
quand il insulte mon pet-t cousin de « sale arabe ». maintenant je sais
maintenant je sais pourquoi ce type peut pas se loger, oui
ce cr-sseux est bien trop bête pour se lever et s’intégrer
la force des propos, l’impact sur l’enfant effrayé !
un homme qui reçoit des pièces n’a-t-il que de la haine à donner ?
a 7 ans, il lui apprend, je cite : « être raciste et blanc » ;
et nous comment on lui explique, le don apporte le tourment
oublie le magique, oublie les bonnes résolutions
quand tu donnes, c’est par bonne foi, n’espère aucune attention
pas un merci, pas un regard, misérable équation
est-ce que tu as déjà comme moi mandaté tes potes en prison ?
evidemment, parce que comme moi tu croyais que ces gars étaient bons
10 ans déjà que tu le côtoies, que tout le monde le prend pour un con
je regrette pas ce que j’ai fait, je ne suis pas une putain de crevarde
en m’offensant juste après, c’est comme si je baissais ma garde
il a perdu, j’ai rien gagné, c’est tes pieds que tu regardes
si tu retombes pour cantiner, écris à une autre bâtarde
et tous ces mecs tu les connais, j’ai vu les mêmes près de chez toi
même coupe, mêmes baskets, revendiquent tous les mêmes exploits
voitures brulées, trainées enceintes, ko à 10 et j’sais plus quoi
ils méritent tous une pet-te couronne : ici le mensonge est roi
mais quand la vraie histoire arrive, que c’est la guerre en bas de chez toi
dès que l’embrouille est vive, personne ne les voit
electrochoc quand t’es tout seul, même armé
c’est dur de voir ses potes partir ou rester figé
a vivre dans le béton, on a trop les pieds sur terre
on pleure le pardon en brulant le mot solidaire
pour pardonner, faut déjà savoir à qui
et toi qui es tu pour juger même si tu vis ici ?
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