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letra de on rêvait new york - akhenaton & faf larage

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[couplet 1 : faf larage & akhenaton]
au début, c’était des gosses qui jouaient sur les playgrounds
les poches vides, on trainait, fiers de notre bande
les mains dans les disques poussiéreux de a1
on rêvait de gloire, d’albums à la raekwon
on signait à def jam, foulait le madison square
mais ici, pour nous, c’est tout chaud, magique arrière
j’trainais avec les vrais au latin quarter
mais comme au break, dans la vie j’restais par terre
trop rap, trop bad, trop black
trop fat, trop d’rage pour la m-sse
trop strict, trop spé’ pour les radios
trop d’merde, trop d’dettes, trop d’agios
et trop la foi, beaucoup d’égo, de street-cinéma
les nuits au métro, entre stylos et matraques
on brillait au rap comme oscar de la hoya
a l’époque où tupac chantait california
ils ont commencés à se dire c’est pas une p-ssade
quand on a défoncé le bizz, portes et façades
on a eu l’hexagone alors qu’on rêvait d’ny
et cogne sur la vie entre la pierre et le mic’

[refrain: narimane]
je m’envole au dessus des songes
ma vie s’étiole et je vois new york, puis mes pensées qui
volent au dessus des ponts
des rues, des blocs et mes rêves m’emportent à new york

[couplet 2 : faf larage & akhenaton]
face au rejet, on a développé nos ambitions
un phénomène social fort à travers le monde
big apple devint la mecque pour les b-boys
où qu’on soit sur le globe, on dit “my people”
peu d’résultats à suivre dans les écoles
mais gras de strophes pointues stockées dans les coffres
maintenant nos pièces dans les galeries s’exposent
on a influencé les modes avec nos dress-codes
a new york city, posés nos valises plus d’une fois
la france nous a renié trop d’fois
tokyo, berlin, mars, barcelone ou rio
une seule et même langue diffusée dans nos micros
malgré les chiffres du rap, peu de récompenses
mais un milieu qui s’étend dans les consciences
on c-sse l’ambiance, d’un coup y’a plus un sourire
car ils savent bien que le rap ne peut pas mourir
on va s’nourrir des restes puis survivre
et pour la énième fois créer la surprise
on a les mots, le mental, les machines
pour un retour m-ssif à la maciste
on a nos couleurs, nos stars, nos lieux mythiques
nos cl-ssiques, nos légendes et nos faits tragiques
on rêvait ny à fond, jeunes et naïfs
et de là, toutes nos tueries jaillissent

[refrain: narimane](x2)
je m’envole au dessus des songes
ma vie s’étiole et je vois new york, puis mes pensées qui
volent au dessus des ponts
des rues, des blocs et mes rêves m’emportent à new york

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