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letra de a.b.i. hess - abis

[couplet]
m’en sortir c’est pas sûr
rien que j’-ssume mes c-ssures
mais si j’-ssure, j’me c-sse d’ici sur le dos d’un aigle azur
lyrical putain d’glock
cavale comme usain bolt
avale comme une chonne-co
rafale sur du sean paul
la fête est finie, t’as pas vu mes têtes d’arabes ?
si j’fais du biff grâce à ma ‘sique, j’rendrai hallal les steaks charal
c’est pour mes frères de kech-marra, dakar et d’bamako
pour mes babtous qui se mélangent, qu’ont pas grandi à monaco
il va falloir que j’me présente : ladies and gentleman
moi c’est abis, je chante la street, en aucun cas je n’vante que l’mal
la vérité dans l’écriture, qui ne rentre pas dans leurs critères
j’les caresse pas dans l’sens du poil, j’les mets à poil dans le sens du terme
déterminé comme un p4, écartez-vous si un de ces quatre j’arrive
dans l’rap, pas besoin d’c4, prépare un coup, discret comme spaggiari
le gangsta politique, je lui fais ter-cla ses nerfs optiques
j’ai une famille qui a besoin d’she-ca, gros j’suis pas là pour plaire aux p’t-ts
ne me compare pas à ces batards, dans leur tier-quar c’est des grosses dalles-pé
ils parlent de placard, mais la plupart se sont juste fait palper
hataille cesse de rapper, de-spee qu’on trouve la paix
t’engraines les pet-ts res-frè à chaque fois que t’es à-l et que t’ouvres ton clapet
donc mc détends ton string, wallah que t’as rien d’étrange
moi la violence j’la défends pas, j’la vis, j’la lis dans des tranches
solitaire comme les tanches
aucun mépris sur les ens-g
j’fais mes dièses, dieu me protège, pas besoin de grigris sur les hanches
on s’croise pas sur les amps-ch, j’suis trop en mode ghetto
tu veux que j’sorte avec qui ? mes frères sont en mandat d’dépôt
gros j’ai pas changé d’drapeau, j’rappe au nom des vres-pau
ces familles qui n’ont pas de repos, pour eux j’change pas d’propos
tu voudrais que j’te parle de paix, mais regarde la haine qu’il y a
si les derniers seront les premiers, on vendrait tous de la ndillah
lahess coast, la hesbollah que des futurs-ex taulards
mais reste pas là, la pupille dilatée, la rétine s dollar
les fils de lâche on les rend fous, wesh, à croire qu’on fait des ventes (bande de putes)
vos bâtons dans les roues, depuis j’en fais des jantes
juste un beat et j’les traumat’
maintenant les putes font les cromas
j’rappe pour mes frères dans les homa
qu’ont pas de me-sper dans l’estomac
les poucaves en playback, si t’es cool, t’emmerde pas
drôle d’époque où les tons-ma rappent et roulent en maybach
des voyous sans armani, encule tony, sosa, manny
arrête de m’appeler “la famille”, ton biz’ pue la potte-ca vanille
l’ami, un musicien artiste souvent boycotté
la rue m’a rendu magicien, j’transforme la misère en beauté
tu m’reproches quoi ? ta morale, garde la pour ton fiston
moi j’ai appris en me brûlant les ailes, j’me suis fait sans piston
malgré l’âge, au quartier, tu vois bien qu’on tourne encore
jusqu’à quand ? qu’on pète un câble ou bien que la crim’ contourne un corps ?
nhar sheitan, c’est trop sale comme dans un bar à c0ke
vous voulez jouer ? faites vos jeux, j’prends 100% sur le barrateau
les victimes se comptabilisent, en attendant j’rentabilise
et si demain j’me c-sse d’ici gros c’est pas sûr j’rentre à bériz
dans mon 19ème, j’vais pas mourir de vieillesse
en attendant de quitter la tess’, tu peux m’appeler a.b.i. hess

[outro]
ahahah
a.b.i. hess

- abis

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