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letra de fleurir ou faner - 4nde

[4nde]
partagé, entre l’envie de changer les choses, ou tout cramer
dégoûté du love : marcher dessus ou planter des roses
effacer ou chanter mes proses
soit, prendre ma vie en main, ou ivre, augmenter les doses
me dire que rien n’en vaut la peine, ou bien vivre sans mes névroses

j’vois l’temps qui s’écoule, d’après le nom, j’suis à la portéе du bronze
t’as aidé c’est cool, t’as fauté tu tombes, c’еst l’jeu
les couteaux les mains tendues, je recompte les deux
j’me rends compte qu’on sait peu et qu’on va crever
sans avoir vu la beauté du monde
mais ça vaut pas le coup de se l’ôter ou de sauter du pont
depuis la teu-té contre la buée du car
j’sais qu’on va peser comme les cartables
si j’connais mes soucis, je les répare
jamais ça mendie pour accumuler les partages
j’men fous de la sûreté du taff, j’irai sucer nulle part
nous, on va faire diminuer l’écart
t’sais qu’on est là pour redistribuer les cartes
j’suis toujours partant pour le combat à haute vitesse
mais pas de contact à sony mec
j’veux plus qu’on passe de maudits tests
tu sais moi, j’ai pas tous les mois le smic et j’ai pas masse de holidays
donc bien sûr que j’ai la haine, derrière mon masque de politesse
je m’abaisserai pas à épeler les noms
mais je pars sceller ou chasser les démons
j’sais que le temps aura raison d’eux
mais on peut pas accélérer les montres
quand je n’aime pas l’attitude, j’le dis
rien à foutre d’un abonné qui part
j’compte sur un bon équipage
je juge le propos, qu’importe le visage, qu’importe l’héritage
plus jeune, j’ai pris des trucs qui m’ont donné le vertige
maintenant j’ai 26, je cherche un t2 vers foch sur leboncoin dès 9h10
donc j’peux plus vanter illicite et interdit, c’est pas dans notre intérêt
nan faut qu’je sois là, pour féliciter nos artistes
les rec et que vous donniez le verdict
et ça m’fout la frousse, j’commence à jeun
et j’arrête quand les yeux se ferment
à la dernière lueur sous les abat jours
donc un bout de couplet, j’en ai un dernier pour la route
ohhh le v j’espère qu’on va faire né-tour la roue
et pour une fois gagner un peu
car y’a que l’argent pour faire taire les loups-garous
on sait que les radios passent de la merde et ça sera jamais équitable
donc fais le pour oit’ gros, ça s’trouve dans 10 piges
y’a plus aucune trace de la terre
j’suis bien sous le soleil qui tape
j’regarde les reflets qui brillent à la surface de la mer
posé tranquille dans la dune, j’profite de la vue tant qu’il y en a une
ouais, avant les bombes ou le rideau qui ferme
j’essaie de pas boire la tasse
moi aussi j’ai du mal avec mon reflet dans la glace mais faut s’y faire
on écrit au fil de la night
je laisserai ces mots, comme avis de passage
j’suis moi avec tous mes défauts
nan j’veux pas faire office de façade
[vengo]
j’écrase une clope dans le cendar pour la centième fois de la semaine
on s’fait du mal ensemble, on s’embrase
j’en fais des sons qui crament la scène
putain de bitume qui casse ma paire
pera piqure, épicurien, j’rap pas par habitude
haine et peine dans la mixture
j’mets des mots sur mes maux et puis plus rien
toutes mes erreurs sont au pluriel, même les plus cruelles
l’pardon à celui qui l’avouera
quand j’dois affronter les épreuves
prendre les routes avec les ronces et les épines
j’comprends quand le voleur, affamé de couleurs, fait sauter le vérin
même si pour le très haut, c’est terrible (terrible)
même si pour le très haut, c’est terrible, on aura ce que l’on mérite
chaque fois qu’on tombe on ne périt pas, long est le périple
un pas c’est 100 tours du périph
sous la pluie les intempéries, les délits, les galères en série
déjà le préau c’était gang : t’apprends à compter les billes
surveille bien celles de tes poches
ton pote peut te prendre les plus belles
quelques années plus tard
c’est la même rengaine dans le fond d’un square
maintenant les billes c’est des billets, des ennemis déguisés
équipés de lames bien aiguisées (wow)
les visages changent c’est dur d’y croire (wow)
les ailes de l’ange, devenues noires (wow)
je pose des questions au miroir :
est-ce que c’est moi? est-ce que c’est eux qui changent ?
quand y’a des € qui rentrent
c’que j’ai fait ce soir, est-ce que c’est bien ou mal ?
verre en trop, j’ai plus de baromètre
y’a trop de bars au mètre carré j’crois qu’ils veulent ma perte
en vrai j’sais pas, est-ce que c’est moi ou mes démons qui dansent ?
quand y’a le son qui boom, la boisson dans le sang qui coule
j’ai pas senti s’envoler les 2 quittances
jamais j’y pense tant que pleine est la lune
mais dès que l’oiseau il chante
faudra remettre la tenue pour faire les € qui manquent (x2)
j’suis dans un cercle de plus en plus vicieux
je commence à peine à comprendre ce que je risque
j’marche sous l’averse, sous la veste cœur bat si peu
tant de route à faire, mais ma paire n’est pas si jeune

- 4nde

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