letra de le temps des opprimés - 2 neg
[couplet 1 : niro]
eh yo, laisse ma tess’ craque, ici le gun claque
mon esprit se braque, eben et mystik -ssurent mes backs
des frères tombent sous les balles de la police nationale
les vitrines explosent, tout prend feu et le gun parle
sur la capitale, la situation s’emballe
c’est “cours plus vite que les balles ou porte un gilet pare-balles”
à l’heure qu’il est mon quartier est sur le point d’éclater
n’importe quel jour dans cette jungle peut être le dernier
des neg’ s’étalent sur le trottoir comme des feuilles en automne
évite le peloton d’exécution sinon ton heure sonne
jeunes et condés, calibrés pour une lutte armée
le 9.4.8.0.0 est prêt à craquer
j’encule la police, je nique leur justice
les murs de mon taudis crient, ici les bandits agissent
2 neg’ fait feur sur l’homme en uniforme bleu
environnement hostile sous mes yeux ma cité prend feu
[refrain]
fini le temps des oppresseurs, p-sse la main aux opprimés
chaud devant, le compte à rebours est déclenché
fini le temps des oppresseurs, p-sse la main aux opprimés
chaud devant, les mauvais garçons vont tout faire sauter
[couplet 2 : mystik]
la majorité de nos forces armées, composées de tarés
a été formée par l’état d’esprit de la cité
le genre de gars qui crachent sur les decks, en prenant leur ièp
ce sont des gars qui lâchent rien, des bledias sans tièp
quand tu sors du côté où y’a plus d’ombre que de lumière
celui qui p-sse l’uniforme devient ton adversaire
tu sais très bien qu’il y a pas de paix, tant qu’il ne repose pas en paix
si t’as pas compris, réveille-toi ou reste sur le quai
le système est une force, mais nous on représente le nombre hombres
je mollarde sur ces trous du cul sans fesses
même si, je suis pris les mains dans le sac
je m’en tape, le cercle rouge get my back
les dormeurs doivent se réveiller, beaucoup trop se couchent
l’espoir dépend de l’écras-m-nt des lahnouches
il faut se noyer dans le sang, sachez que les cailleras demeurent
et les decks sommeillent qu’un temps
l’énorme bloc craque, shoote les normes, l’apocalypse est comme commencée
en peu de temps tous noyés, c’est vrai, on veut tous s’y noyer sonnés
c’est de la folie, l’envie de vomir, l’impossibilité de sortir
en apnée sous l’eau, vite, file ou enfile ce qui te sert de survie
au bord de l’asphyxie, la zone har-sse, mon race se fixe au point de t’y perdre
coincé dans les déchirures du corps social, je suis comme tout seul
seul, les yeux brulés par la cruauté des sales actes
le monde va mal, mais tout le monde jacte, graisse les pattes
trop de frères parlent, c-ssent le cailloux, voyez-vous ?
pour beaucoup, matricule voyou
baraneyek, qui tu traites de voyou ?
[refrain]
fini le temps des oppresseurs, p-sse la main aux opprimés
chaud devant, le compte à rebours est déclenché
fini le temps des oppresseurs, p-sse la main aux opprimés
chaud devant, les mauvais garçons vont tout faire sauter
[couplet 3 : eben]
eh mec, les coups de matraque ne t’arrêteront pas
les banlieues sont des forteresses où l’uniforme bleu doit être vat-sa
slupa, toutes les tess’ sont danger
elles ne sont pas qu’armées de dix, teuchi, 86, et de ganja
le mal est dans l’état, les bons sont dans les rues
la rue le vit très mal, car le mal à pet-t feu nous tue
cl!ck, pah-pah-pah-pah-pah, guérilla automatique
le domatique sera un tic et ma cible seront les flics
je méprise les keufs et j’en ai rien à treuf
les flics cools n’existent pas, donc où ? où ? où ?
pourrais-je trouver du neuf ?
on peut rien faire….
rien ne sert de pleurer comme une femme bo
le genre de keum qui se lamente sur son sort, tu vois le genre de tableau ?
saoulé car trop refoulé, le foulec reck-de se lâche rec-di dans la foulée mêlé
enchaîne les beaux parleurs de n’importe quelle cité
des frères errent dans la rue, meurent, t’en as des aperçus
leurs mémoires vues, obtiennent mon respect dans ce langage cru
protège ton bloc, puis f-ck parasite r.g non stop
figés avec leur blocs prenant des renseignements sur tes potes
une survie à paris, en vrai tu vis l’enfer sur terre
le paradis n’existe pas, s’il existe, trouve-moi vite son repère
je reste leur p4, je dois me battre pour pas finir à 4 pattes
capte ma force de frappe, 2 neg’ provenant du 94
eben john do shinto boycottent lice-po sine tôt
eben kick-low niro défoncent l’état à tous les niveaux
[refrain x3]
fini le temps des oppresseurs, p-sse la main aux opprimés
chaud devant, le compte à rebours est déclenché
fini le temps des oppresseurs, p-sse la main aux opprimés
chaud devant, les mauvais garçons vont tout faire sauter
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