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letra de téléphone - nadir

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[couplet 1]
j’décroche plus au téléphone, j’ai gardé le fond, j’ai ôté les formes, je crois plus en la beauté des hommes
j’vais hausser le ton, pas lâcher des com’s
whisky coca cola, accolade, j’aimerais vivre dans un monde parallèle où il n’y a pas de cool-al
mes textes sont des questions, j’adore les poser loin de la dépression, un rapport erroné
toujours étonné par la vitesse du temps et par les paradoxes, vu que ma tristesse fut tendre
j’reste parano par amour et par la richesse du manque
adn mutante
nous ne sommes qu’un amas d’atomes, les rêves sont des appâts d’apôtres
qu’est-ce que la sobriété m’enlève ?
qu’est-ce que le taga t’apporte ?
j’en viens à côtoyer mes rêves mais je ne sais pas comment les aborder
j’y ai tellement songé, d’accord, mais sont-ils mensongers, désaccord
j’péfère que le mal frappe à ma porte
car quand je n’arrive pas à porter ma vie, c’est lui qui me donne la force
pour remonter la pente, je l’ai descendue à toute vitesse
je ne crains plus l’abandon, je ne crains plus l’abandon
je ne me sens plus seul, j’ai mon effort et ma chance, mon corps et ma chanson
mon corps et ma chanson
j’ai encore un cœur, je suis chanceux
mon corps et ma chanson
j’ai mon effort et ma chance
mon corps et ma chanson

[refrain]
j’ai encore un cœur qui bat
je suis un perdant qui s’acharne, je ne suis pas un vainqueur qui bade
marche avant le soleil, cours après la nuit
la fausse gentillesse m’écœure autant que la vraie haine m’attire
j’ai encore un cœur qui bat
je suis un perdant qui s’acharne, je ne suis pas un vainqueur qui bade
marche avant le soleil, cours après la nuit
la fausse gentillesse m’écœure autant que la vraie haine m’attire

[couplet 2]
j’ai une légère dose de déni dans mon corps
j’essaie de ne pas lui prêter regard
comme si elle seule connaissait mon sort
et que la prendre m’enlèverait l’envie de me battre
je n’ai rien à perdre, je n’ai rien à perdre
j’en veux à ma quête, j’en veux à ma tête, j’en veux à la bête, j’en veux à la belle, j’en veux à la terre
faut se méfier
y a trop de pièges mais trop de piégés, j’en veux à la société
la fausse piété, la hausse des oppressés
les dogmes des formes, les hommes m’étonnent
j’m’écorche les cordes vocales, je suis obsédé
trop de décès, trop de décès
donne crédit aux métiers de l’excès
c’est trop trop trop
je côtoie les les extrêmes
je ne joue pas les anarchistes
rien ne sert d’insister, je fais partie de ce système, j’aide à faire marcher la machine, ah
pas de mage, ah
trop de fatigue, ah
ils sont ravis, se déshumanisent, ils sont unanimes, tout s’écroule
et c’est prouvé
on le fait tous, se laisser couler
mais je souris, j’me débrouille
j’me débrouille, j’me débrouille

[refrain]
j’ai encore un cœur qui bat
je suis un perdant qui s’acharne, je ne suis pas un vainqueur qui bade
marche avant le soleil, cours après la nuit
la fausse gentillesse m’écœure autant que la vraie haine m’attire
j’ai encore un cœur qui bat
je suis un perdant qui s’acharne, je ne suis pas un vainqueur qui bade
marche avant le soleil, cours après la nuit
la fausse gentillesse m’écœure autant que la vraie haine m’attire

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