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letra de l'allégorie de la taverne - maeda

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[couplet 1]
une nouvelle journée linéaire, avec un peu de chance
mon rer déraillera avant d’arriver à la défense
une tour en verre comme local, un poisson dans un bocal
f-ck une vie d’avocat, je veux la vida loca
des collègues, sourires forcés, stratégie d’adaptation
ces types rampent pour avancer, vivent leur vie par procuration
l’habitude conditionne une terrible l-ssitude
mecton mon mektoub t-tube avec exact-tude
la journée devant un logiciel, sous le regard de ton pet-t chef
c’est pas tes graphiques excel qui mettront ma vie en relief
le soir je pense qu’à me péter la tête, le bar du coin c’est mon fief
25 ans pas de corps d’athlète, mon foie a besoin d’une greffe
mes poumons, mon cerveau aussi, car après quelques choppes
je superpose les conneries comme les calques de photoshop
j’oublie mon paletot en partant comme un paltoquet
je suis tout pâle, j’ai trop trainé dans les troquets

[refrain]
j’ai fait un rêve, le cœur léger, la foule en liesse
je vidais mon chargeur dans un open sp-ce
l’ivresse rend moins terne cette vie triste ultramoderne
les verres brillent comme des lanternes, allégorie de la taverne
j’ai fait un rêve, le cœur léger, la foule en liesse
je vidais mon chargeur dans un open sp-ce
l’allégresse d’un western, tous les tuer sans balivernes
ce vieux bar est une citerne, allégorie de la taverne

[couplet 2]
une conn-sse d’-ssistante veut que je remplisse ma feuille de temps
toujours dans la dilettante, y’a pas de code projet tire-au-flanc
la journée je fous presque rien, je me pose et rêv-sse
quelques punchlines dans un coin, je pense qu’à encaisser des li-sses
il me suffit de prendre d’ascenseur pour savoir ce que je vais devenir
un sale porc qui pue la sueur, finir -ssocié ça fait jouir
se faire sucer par des stagiaires, belle façon de s’enorgueillir
maeda, vie différente pour le meilleur et le pire
pourtant je bois pour m’en sortir, je refais le monde au bistrot
je finis ma bière au goulot puis pars p-sser au trot
qu’est-ce qu’on est bien au fond de ce rade, la vérité n’est pas dans le dyn
mais dans le discours des sacs à vin qui n’ont jamais bu de grenadine
puisque la vie n’a aucun sens, aucune espèce d’importance
ressers un coup, je puerai la tise, rien à cirer de ce qu’ils pensent
parfois je songe à me foutre une balle, je sais pas trop ce que j’attends
se faire chier encore soixante ans avant de check un léviathan

[refrain]

[couplet 3]
je m’efforce d’avoir l’air bien en phase d’avant-vente
en face ils te questionnent comme en espagne en 1530
des connards de clients avec leurs cravates mickey
la mort dans l’âme, je n’y crois plus, je rêve de tous les niquer
la vie me rattrape, mes doses quotidiennes ne suffisent pas
pour garder le cap, dès 19h de grands verres de whisky-coca
un soiffard en afterwork, la main lourde, le couteau léger
de toutes ces soirées branchées j’ai fini par me faire dégager
bourré à la race, je m’écroule sur ce béton si dur
au milieu de la cr-sse et des ordures je rêve de verdure et d’air pur
au fil du temps… alcoolo, toxico, parano
le patron du tripot m’a vendu des calibres sans numéro
je fais de l’e-proc, au programme quinze dolipranes, un glock
un regard de travers, ça suffit pour mes neurones en loques
maintenant que je carbure au synthemesc, un colt python dans le sac hermès
tu connais columbine… ca va p-sser pour une kermesse

[refrain]

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