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letra de prémisse n°2 - l'oisiveté

[intro : jacquou]
je suis pas là pour raconter ma vie
de toute manière tu la trouverais inintéressante
tu pourrais dire plein de truc

[couplet 1 : jacquou]
tu dirais que j’ai pas de vécu, pas d’histoire, pas de p-ssé
sans voiture ni pécule (bah ouai), personne peut s’en p-sser
je ne sais rien mais ça au moins je le sais
t’as jamais vu quelqu’un d’aussi distrait
mais le temps p-sse et mon âme vague à l’art du rap, papa m’diras am-sse d’abord un capital avant de te faire catapulter
tellement faignant, rebook aux pieds
je suis fatigué d’être -ssis, je vais me coucher
mes potes pokent et hoquètent dans leurs quêtes aux pokes
leurs pupilles vacillent facilement pour le cul d’une fille
si seulement les serpents sifflaient lorsque le temps p-sse
lorsque je ne suscite pas quelque chose d’exceptionnel
dans la vie y a tellement de choses qui me trac-ssent, personne ne se pose de questions à croire qu’ils sont tous sans cervelle
cette année j’ai pris mes résolutions : aucune
j’ai la fainéantise juste derrière moi : au cul
les filles se disent distinctes et distinguées, mais tu comprendras plus tard pourquoi tous les garçons te disent taimp, ils distinguent les mistinguettes éclatantes de beauté battantes et bienveillantes quant à leurs intérêts
nos aïeux nous disent de profiter de notre jeunesse mais ça me fait mal au coeur quand je vois des vies se gâcher pour des paires de fesses
génération y, habituée à l’échec
c’est la mode d’être métèque et de ne pas traîner dans les bibliothèques
aux lucs c’est dur de faire plus nul, ils tuent pour des écus et du luxe, nous on sue pour nos guss même s’ils puent

[refrain x2 : jacquou]
je ne sais pas où nous mènera le chemin, mais j’espère juste qu’il me mènera quelque part
dans la vie j’ai pas vraiment de desseins, juste, quelques cauchemars

[couplet 2 : jacquou]
comme luffy dans one piece, je te fous une droite à distance
depuis tout pet-t j’ai peur de tomber dans l’accoutumance
quand tes parents te demandent si t’as déjà touché un joint
d’un coup tu mens mais tu repenses aux moment où la vie t’apparaissait si simplement
je suis perdu dans mes ambitions, dans mes idées
dans mes relations, dans mes projets, chimère est ma clarté
j’avoue j’ai le vertige quand je vois le vide entre ma conscience et ma réalité
l’école est là pour te guider
mes croyances sont des conceptions
tu dis que le rap est mort moi je dis que c’est juste toi qui as pas trouvé le bon
et pendant ce temps là je p-sses le temps à rechercher de la tendresse mais je ne vois que la tempête qui progresse sans cesse
sans cesser de s’ajuster aux processus de la société
les princesses deviennent ogresses avec l’ivresse
c’est en se forgeant une réalité que l’on devient potentiellement intéressant
evidemment la réalité est si triste cynique, si niquer notre voisin et notre prochain est notre seul plan
mais bon j’avance avec le temps avec mes apt-tudes à rester immatures
la plupart de mes textes finissent au vide ordure
en fait je crois que je suis à l’aise posé au pied du mur

- loisivete

letras aleatórias

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