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letra de noir (remix leck) - beqs

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[couplet 1]
l’att-tude est noire, l’écriture est noire
haine et colère dans la ciboire, mon esprit se vide ce soir
je te livre mes émotions, en direct de mon cœur
j’écris la nature de mes p-ssions, la plume guidée par la rancœur
force à la liberté d’expression, soutiens à charlie hebdo
depuis quand censure-t-on les médias avec des kalachnikovs?
la société part en couilles, qui tente de la remettre sur le droit chemin?
respect à ceux qui se mouillent, courageux jusqu’à la fin
révolté contre cette société qui prend pas de mesures radicales
et si le savoir est une arme, il n’en sera pas moins un pare-balle
conscience faut en avoir, la france est sur le fil du rasoir
elle veut pas se voir dans le miroir, défigurée par de multiples histoires
marianne est sur le trottoir, regard vide y’a plus d’espoir
elle se fait trouer comme une p-ssoire, bientôt on la p-sse à l’abattoir
la france est en deuil, son honneur immobile sous le linceul
soif de vengeance je décèle, pour elle mes larmes coulent toutes seules…

[couplet 2]
aujourd’hui mon cœur est noir, de rancœur de déception
faut qu’je m’isole, qu’on me mette sous camisole, pour accélérer la guérison
je l’ai en travers de la gorge, faut que je prenne du recul
aux douleurs faut qu’je me forge, savoir faire p-sser la pilule
comment faire confiance en l’homme ? il trahit les siens
il a croqué dans la pomme, préfère se faire guider par des chiens
des fois tu tombes de haut, rien de plus humain
monnaie, religion, trop de fléau, ce monde est vilain
j’rejette ce modèle, j’veux créer mon propre monde
je veux que tout le monde se tolère, parait qu’j’ai trop d’imagination
tu sais des souffrances j’en ai connu, sa fait pas de moi un être à part
j’parle avec mon cœur, dans les jours noirs je suis bavard
j’me méfie pas de mes ennemis, peut importe les menaces qu’ils profèrent
j’porte un toast à charlie, rattrapé par leurs caricatures du prophète
morts en martyr, rest in peace, on vous respecte
français indignez-vous ! la seule chose que je répète
moi j’suis pas comme mma, t’auras des tracas si tu blablate
j’pratique pas les mma, mais je me défend si on m’attaque
la colère me prend aux tripes, le son est noir de rage
quand c’est le bad trip, en 2-2 j’remplis ma page
je connais cette tristesse, qui te fait perdre confiance
qui donne envie d’abandonner, qui est inconnue aux yeux de la science
je connais cette joie, qui recharge les batteries
qui comme en 98, unit toute la patrie
j’connais ces moments, où écrire est le seul remède
où tu explose complètement, où seul le stylo t’aide
je connais tout ça, mais je veux pas rapper que le malheur
j’ai la joie dans le viseur pour que la vie ne manque pas de saveur
je me défonce au rap, accroc à l’écriture
dans une mer de problèmes je rame, j’trouve pas refuge dans la biture
j’me voile pas la face c’est trash ce qui se p-sse en réalité
pas de mirages on est contrôlé par une minorité
qui lève le poing ? qui combat les injustices ?
pas le français moyen, pas même les élitistes
le franc parler un atout, trop ont la langue dans leur poche
je vois le triomphe approcher, on se croirait sur l’avenue foch
ils vendent leur cul pour 2euros, le prix d’un forfait sosh
t-tre à polémique, kery n’a pas loupé le coche
une couleur de peau neutre le blanc, donc je suis pas un ennemi
prise de position importante, lettre à la république
la foi m’est inconnue, le tout puissant n’est que mirage
je prends de l’âge, j’évolue, je négocie mieux les virages
content de mon att-tude, de l’étendue de mes apt-tudes
habitué à parler de mes blessures, je tourne la page mais continue l’écriture
dénonciations, punchline, égotrip à l’intérieur de mes m-n-scrits
j’enregistre rien dans ma tête, j’grave tout direct sur ma copie
la vie est belle, mais elle fait des coups en douces
un homme averti en vaut deux, un homme vertueux en vaut douze
tout ces batards les anéantir, j’commet un génocide
les blessures étaient vives, j’sais qui en est l’auteur j’sais qui j’vise
(noir !) j’parle de cette couleur qui fait peur, quand c’est la teinte de la peau d’autrui
j’parle de ces hommes français et fiers, dont la moindre faute fait le plus grand bruit
j’parle d’une injuste discrimination, j’taff hard pour vous faire bonne impression
des dons en constante évolution, j’élève le niveau et la pression
je veux toucher mes rêves, atteindre mes objectifs
je veux fixer mes règles, que les mcs partent défaitistes
pas de 357 sur la tempe, l’écriture ma p-ssion
je fais sa parce que sa me tente, j’arrive dans l’game y’a de l’inflation
je prend mon temps, laisse tourner l’horloge
j’arriverais à pleine puissance, leur ferais visiter ma loge
j’rappe ma rage, ma haine, ma joie, ma peine
j’te parle du courage de la persévérance qui coule dans mes veines
inconnu au bataillon je viens faire ma place au talent
je te rappelle la loi du talion, tu m’a trahis y’aura vengeance

[couplet 3]
ma plume comme fusil, si le savoir est une arme
je rafale en cadence au uzi, tous mes proches je les épargne
des cadavres jonchent les avenues, ambiance mortuaire
l’ange de la mort est venu, pas le temps pour la prière
et des fois je veux m’évader, quitter ce monde pour un temps donné
putain d’époque l’amitié est bradée, c’est l’alarme qu’il faut sonner
la sagesse je l’acquiers, malgré quelques rechutes
en grandissant ma fougue je la perds, la violence je la réfute
soif de victoire me motive, peur de l’échec donne du courage
j’ferais tout pour atteindre mes objectifs, personne pourra prendre mon sillage
profonde est la détermination, j’la compare à ta gorge
je me fonde sur mes convictions, ce sont mes échecs qui me forgent
si je dois être seul dans la merde, je redoublerais d’efforts
personne pourras me faire perdre, en moi j’ai la ce-for
les femmes le nerf de la guerre, moi j’ai trouvé la mienne
faits l’un pour l’autre on fait la paire, présents même dans les plus grandes peines
quotidien si peu agréable, sur ma feuille plein de ratures
c’est dans ma p-ssion que je m’évade, à deux doigts de la rupture
au pied du mur mon démon ricane, la solitude me back
blessé jusqu’au fond de mes entrailles, sur l’instru je vide mon sac
des larmes des rires l’ensemble est noir, le minimum vital
la vie est faite de déboires, j’place ma rage sur un piédestal
j’baisserais jamais la tête, même si moralement c’est pas la fête
j’écris des lignes que personne peut test, usé par les défaites
j’fais preuve de maturité un peu, je dois encore murir
j’ai grandi je suis plus un t-t-pe, mais il est trop tôt pour mourir
la prod réveille pulsions créatrices, mon stylo n’est pas au chômage
j’transcris les émotions destructrices, j’les transforme pas, zéro raffinage
j’bouffe les mcs car carnivore, la tristesse mon mazout
p-ssager sur le vol de la tune-for, en première cl-sse t’es dans la soute
prend tes distances lyricalement y’en a trop que je frac-sse
toujours devant j’suis un attaquant, personnel j’fais jamais la p-sse
suis tes rêves, au lieu de suivre ta destinée
j’préfère pas donner trop de conseils, par peur de pas les appliquer
noir comme ma page, plus de place
le miroir reflète ma rage, un shwarks de la pire race

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