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letra de hiver brûlant - aloïse sauvage

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j’ai les sourcils qui froncent sans cesse
le ventre qui brûle les nerfs qui contractent ma face

tu croyais m’abattre c’est raté

sache que la provocation ne m’a jamais épatée
il y a peu je me terrais me taisant en face à la terreur trouble qui me terr-ssait
j’errais dans les rues trop éreintée pour y voir clair
laissant mes efforts se défenestrer sans dire “au revoir”
le dégoût cramponné aux baskets
les dégâts qui chantonnent à tue-tête

été froid, hiver brûlant ne sens-tu pas le dérèglement ?
été froid, hiver brûlant j’ai besoin d’une avalanche
des mots braves, détonants, couleur lave dévorants
il s’en fallu de peu, frôler le creux, serrer les crocs

des mots braves, détonants, couleur lave dévorants
il s’en fallu de peu, frôler le creux, serrer les crocs

on n’avait rien à craindre et pourtant on chute
on nous avait dit de ne pas nous plaindre et pourtant on chute

on est plusieurs, on est de milliers
a feindre l’-ssurance pour éviter de s’entailler
hé toi misérable, minuscule pet-t personnage
qui misa sa vie sur les prises d’otages
des âmes de tous ceux qu’il est censé aimer
aucune valeur vilain voleur croyant s’élever
en dévalisant les vallées qui plus tard l’avaleront

été froid, hiver brûlant j’ai besoin d’une avalanche
des mots braves, détonants, couleur lave dévorants
il s’en fallu de peu, frôler le creux, serrer les crocs
des mots braves, détonants, couleur lave dévorants
il s’en fallu de peu, frôler le creux, serrer les crocs
des mots braves, détonants, couleur lave dévorants
il s’en fallu de peu, frôler le creux, serrer les crocs
des mots braves, détonants, couleur lave dévorants
il s’en fallu de peu, frôler le creux, serrer les crocs

des souvenirs en prime qui narguent mon présent
découpant l’avenir à vif en tas de marques oppressantes

et dans la nuit qui dure j’ai vu clair dans ton jeu
mais l’espoir que tu censures restera fier à jamais

d’étranges fumées sortent de nos cœurs qui souffrent
de nos corps qui toussent,t de nos propos qui se troublent
ma nervosité m’écorche, pire elle m’accable
je n’ai plus peur de rien, je peux même te faire la danse macabre

letras aleatórias

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